Les Black Stars terminent en tête du groupe I de la zone Afrique. Ce sera leur cinquième participation à la Coupe du monde, après 2006, 2010 (quart de finalistes), 2014 et 2022. Ils rejoignent quatre autres équipes africaines déjà qualifiées, le Maroc, la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte.
Ce succès constitue une bouffée d'air frais pour les Ghanéens, en difficultés sur la scène continentale ces derniers mois. Ils ont en effet été médiocres lors de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) début 2024, éliminés dès la phase de poules, ce qui a condamné leur ancien sélectionneur, l'Irlandais Chris Hughton, remplacé par Otto Addo.
Et les choses ne se sont pas arrangées ensuite, avec une dernière place dans leur groupe de qualifications à la prochaine CAN, avec un bilan calamiteux de zéro victoire, trois nuls et trois défaites pour Alexander Djiku et ses partenaires. Le sélectionneur était donc plus que jamais sur la sellette.
Dans la lignée des derniers mois, le Ghana a proposé une première période extrêmement pauvre où il ne s'est procuré aucune occasion, malgré le fervent soutien de son public.
Les Comores avaient été la seule équipe à battre les Black Stars dans les qualifications pour le Mondial, lors du match aller en novembre 2023 (1-0), mais ils n'ont pas su profiter de la friabilité actuelle des Ghanéens.
Ceux-ci ont ouvert le score sur leur première et seule opportunité, juste après la pause, un but presque offert par la défense comorienne après plusieurs mésententes: l'attaquant de Tottenham Mohamed Kudus a repris de près un centre de Thomas Partey pour marquer le seul but du match (1-0, 47e).
La suite de la partie a été, comme la première période, très décevante: si le Ghana a monopolisé le ballon, il ne s'est créé aucune autre occasion.