Il est en effet arrivé dans le port vendéen un jour après la fermeture officielle de la ligne d'arrivée, intervenue vendredi à 08h00. Le dernier concurrent classé, Fabrice Amédéo (Nexans-Wewise), était arrivé mardi en 32e position mardi, 50 jours après le vainqueur, Charles Dalin.
Seul participant de ce Vendée Globe ayant une équipe 100% amateur, Van Weynbergh aura lui passé 117 jours en mer, lors d'un périple émaillé de multiples galères. Voici ainsi près de deux semaines qu'il ne pouvait plus hisser complètement sa grand-voile, selon l'organisation.
Fumigènes, cornes de brumes et drapeaux belges en pagaille... Bien qu'arrivé hors délai, le marin de 57 ans a été salué par des centaines de personnes, parmi lesquels de nombreux compatriotes, lors de sa remontée du chenal des Sables-d'Olonne.
"C'est indescriptible, t'es sur un nuage", a déclaré Van Weynbergh pour qualifier son émotion, une fois descendu de son bateau, où il a notamment été accueilli par d'autres concurrents, notamment Jean Le Cam, Arnaud Boissières et Manu Cousin.
"Je vais pleurer toute la journée, mais c'est pas grave, c'est pas mal de pleurer pour ça", a-t-il dit les larmes aux yeux. "Tout était compliqué, dur. J'espère que tout le monde n'a pas eu un Vendée Globe aussi dur, sinon je ne comprends pas pourquoi ils reviennent", a-t-il raconté, cette fois en rigolant.
L'organisation de la course avait fixé la fermeture de la ligne d'arrivée à vendredi matin, 08h00, soit un temps de course de 116 jours et 18 heures. "Ce temps correspond au temps du dernier concurrent de l'édition précédente, le Finlandais Ari Huusela", avaient indiqué les organisateurs sur le site internet de l'épreuve.
La direction de course, inflexible sur ce point pourtant cruel pour Denis Van Weynbergh, avait cependant précisé qu'il lui serait réservé le meilleur accueil possible, ce qui a été le cas samedi matin.