Selon le COC, son président Roberto Leon Richards et son secrétaire général Ruperto Herrera Tabio, n'ont pas pu se rendre à la réunion du Comité exécutif de Panam Sports, l'organisation sportive panaméricaine, à Miami du 13 au 15 mai, faute de visa américain.
Les deux responsables n'ont pas pu participer quelques jours plus tard à un événement destiné aux Comités olympiques nationaux à Porto Rico, territoire américain des Caraïbes.
Le refus d'un visa a également empêché sa vice-présidente et membre du Comité international olympique (CIO), Maria Caridad Colon Ruenes, de se rendre à Miami début mai pour participer à la Commission "Femmes dans le sport" de l'organisation panaméricaine, selon la même source.
"La gestion arbitraire et politiquement motivée de l'octroi de visas par le gouvernement des États-Unis dans la mise en œuvre de sa politique agressive contre le peuple cubain n'est pas nouvelle dans le domaine du sport", dénonce le COC.
L'autorité sportive cubaine rappelle que 14 athlètes cubains qui devaient participer à un championnat en Floride du 23 au 30 mars n'ont pas pu s'y rendre faute de visa et que l'équipe masculine de basket a été éliminée, pour la même raison, de la FIBA AmeriCup organisée à Porto Rico en février.
Dans son communiqué, le COC rejette fermement "ces pratiques discriminatoires et contraires à l'esprit du sport" et exige "le respect des obligations et des principes fondamentaux de l'olympisme".
Le Comité cubain met en garde contre l'impact d'une telle politique sur la pleine participation de l'île communiste au cycle olympique qui culminera avec les JO de Los Angeles en 2028.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump qui, pendant son premier mandat (2017-2021) a renforcé l'embargo américain contre Cuba comme aucun autre président américain auparavant, a accru la pression sur l'île. Parmi d'autres sanctions, Cuba a notamment été réincorporé à la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme.