Ce dimanche, le Paris Saint-Germain et le LOSC s'affrontent dans ce qui constitue l'affiche la plus importante de la 7e journée de Ligue 1. À travers celle-ci, Lucas Chevalier retrouvera son ancien club, et devra performer correctement face à un Berke Özer en plein essor.
Berke Özer, le retour
Absent lors du choc contre Lyon la semaine dernière à cause d'une gêne à la cuisse, le gardien revient en force ce week-end. Et il a tout intérêt à se mobiliser, car contre le Paris Saint-Germain, rien ne sera facile. Le Turc sera mis à rude épreuve et n'aura pas d'autre choix que de délivrer l'une de ses meilleures performances.
Jusqu'à présent, son début de saison est correct. Arrivé d'Eyupspor lors du mercato d'été pour remplacer son adversaire du soir, Özer a réalisé deux clean sheets (contre Monaco, 1-0 et la Roma en détournant... 3 penalties qui ne comptent que pour un, 1-0) en sept matchs toutes compétitions confondues. Il s'est aussi rapidement adapté à sa nouvelle équipe, un atout non négligeable.
Le joueur possède de bons réflexes, ce qui lui permet de se dresser hautement sur sa ligne. Il est aussi capable de très bien calculer les trajectoires des longs ballons et n'hésite pas à sortir de sa cage pour les arrêter. Il doit cependant encore améliorer son jeu au pied.
Les buts qu'il a encaissés cette année (9) montrent qu'il possède une marge de progression. Il tentera de limiter la casse contre le PSG et de faire un bon retour sur les pelouses de Ligue 1.
Lucas Chevalier : un premier bilan
Le transfert de Chevalier au PSG a fait couler de l'encre cet été. L'après Gianluigi Donnarumma s'est pourtant fait sans trop de soucis du côté des parisiens. L'ancien Lillois est parvenu à donner la couleur dès la Supercoupe d'Europe en maîtrisant la séance de tirs au but contre Tottenham. Il a ensuite performé avec aisance en Ligue 1.
Le joueur comptabilise en effet cinq clean sheets toutes compétitions confondues avec son club, et sait s'imposer quand il le faut. Il a néanmoins encaissé un but à Barcelone mercredi, concédé celui de la victoire de Marseille (1-0), et pris trois réalisations de la part de Toulouse. Seulement, cela constitue de simples erreurs, et ne remet pas en cause sa capacité à être le n°1 du PSG.
Installé en dernier rempart devant le but de la "meilleure équipe du monde", le portier reste plutôt serein face à la pression. Il doit encore travailler sa confiance, et plus globalement, réaliser des performances plus importantes contre des "gros". Le match contre Lille tombe à pic. Face à un beau rival - et son ancien club, il aura de quoi faire.
Pour cela, il usera probablement de son bon jeu de pied. Ses choix conditionneront une partie de la réussite parisienne. Il peut également user de son jeu aérien. À condition de mieux évaluer les risques que lors de sa sortie à Marseille.