Suivant les recommandations d'un "groupe de travail" constitué "d'experts en médecine, sciences, physiologie du sport, golf et politique de genre", le circuit féminin de référence LPGA estime dans un communiqué que "les effets d'une puberté mâle confèrent un avantage compétitif en golf sur les autres joueuses".
"Les joueuses dont le sexe de naissance était masculin et qui ont connu leur puberté en tant qu'homme ne sont pas éligibles" pour les compétitions professionnelles à partir de janvier 2025.
Dans le détail, une joueuse ayant fait sa transition qui voudrait participer à une compétition devra convaincre le "directeur médical" et un "panel d'experts" qu'elle n'a pas vécu de puberté masculine au-delà d'un certain degré et qu'elle a maintenu depuis sa transition un taux de testostérone inférieur à 2,5 nmol/L.
Le circuit LPGA indique que toute personne née en tant que femme est autorisée à participer à ses compétitions, mais qu'un homme qui aurait utilisé des produits listés comme dopants pour sa transition devra prouver qu'il n'en tire pas un "bénéfice continu pour la performance".
D'après plusieurs médias, plus de 200 joueuses professionnelles avaient exprimé plus tôt cette année dans une lettre auprès des instances leur inquiétude à propos de la politique de genre du circuit.
Une golfeuse transgenre américaine, Hailey Davidson, avait participé en 2024 aux qualifications de tournois LPGA et décroché sa place pour jouer en 2025 sur le circuit secondaire Epson. "Bannie des circuits Epson et LPGA, je ne peux pas dire que je ne l'ai pas vu venir", a déploré ce mercredi Hailey Davidson sur son compte Instagram.