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Le Bayern, équipe la plus fun du tournoi, remporte le World Sevens (et 2.5M$), le PSG termine 3e

Le Bayern, équipe la plus fun du tournoi, remporte le World Sevens, le PSG termine 3e
Le Bayern, équipe la plus fun du tournoi, remporte le World Sevens, le PSG termine 3eClément Gauvin
Le Bayern est le champion de ce nouveau tournoi de foot à 7 qui lançait sa première édition à Estoril du 21 au 23 mai. Les Bavaroises ont réussi à renverser Manchester United pour finalement s'imposer 2-1 et donc terminer la compétition invaincues, après avoir brillé par leurs performances et leurs célébrations tout au long du World Sevens. Le PSG lui a gagné sa petite finale et remporte la médaille de bronze.

Dans une finale entre les deux équipes les plus divertissantes de la compétition, c’est le Bayern qui s’impose 2-1 face à Manchester United et empoche les 2,5 millions de dollars promis au vainqueur de ce tout nouveau World Sevens. Avant même le coup d’envoi, les Bavaroises avaient placé la barre très haute en reprenant plusieurs chorégraphies sur l’air de "I love rock’n roll" pendant que les Mancuniennes s’étaient contentées d’une pyramide en mode accrosport. Elles repartent tout de même en Angleterre avec un million de dollars. 

Les Bavaroises avaient donné le tempo dès le coup d'envoi, obligeant Phallon Tullis-Joyce à sortir une grosse parade devant Pernille Harder, qui reprenait un centre de Sarah Zadrazil, avant que Magdalenna Eriksson ne tente sa chance avec une tête sur corner (5e). Sur un ballon mal remis en retrait par Julia Zigiotti, Manchester United était proche de créer la surprise, Elisabeth Terland suivant bien pour reprendre (7e). Une nouvelle relance douteuse du Bayern permet à Aiofe Mannion de tenter sa chance, mais la gardienne se rattrape (10e). 

Manchester United insiste et Simi Awujo prend sa chance à gauche de la cage bavaroise. Mais Tuva Hansen revient parfaitement (12e). Kyah Simon signe elle un énorme coup franc puissant à ras de terre, mais Phallon Tullis-Joyce se couche parfaitement pour repousser (13e). Puis Manchester United ouvre le score grâce à une récupération de Melvine Malard dans les pieds bavarois, convertie par une frappe en pivot puissante de Simi Awujo, 1-0 (14e). 

Le fun récompensé

Au retour des vestiaires, les frappes s’intensifient des deux côtés. Le Bayern finit par égaliser grâce à un centre de Pernille Harder contré et donc lobé par Maya Le Tissier, ce qui profite à Momoko Tanikawa, seule au deuxième poteau, qui n’a plus qu’à reprendre et croiser fort côté opposé, 1-1 (21e). La meilleure buteuse et meilleure joueuse du tournoi, auteure d'un but exceptionnel face au PSG en demi-finale, confirme son excellente saison.

 Les joueuses bavaroises vont même totalement renverser la rencontre dans les minutes suivantes. Sarah Zadrazil récupère un bon ballon dans la profondeur dos au but et enchaîne avec une frappe bien enroulée qui termine sa course dans le petit filet opposé, 2-1 (25e). Quelques ultimes parades de Maria Grohs, pas toujours très sereine sur sa ligne, permettent au Bayern de sécuriser ce tout premier titre en World Sevens. 

Le club allemand avait été le seul à convoquer toutes ses joueuses pour la compétition, précisant que certaines cadres faisaient simplement le déplacement sans jouer. Mais beaucoup, dont la numéro 10 Linda Dallmann, ont reconnu qu'elles s'étaient prises au jeu et se sont donc ajouter à un groupe très chill, prenant la compétition avec "fun". Leurs célébrations toutes plus originales les unes que les autres sont devenues virales sur les réseaux sociaux. La clé du succès ? En tout cas le Bayern empoche les 2,5 millions de dollars promis au vainqueur, ce qui devrait l'aider à recruter cet été. 

Le PSG termine troisième

Le PSG lui n’a pris que la troisième place du tournoi et part avec un chèque de 650 000 dollars, après s’être lourdement incliné 0-5 face aux futures gagnantes du tournoi. Les Parisiennes ont tout de même conclu ce World Sevens avec une victoire 3-1 face à Manchester City lors de la petite finale, avec des buts de Manssita Traoré (11e), Grace Geyoro (18e) et Océane Hurtre (24e).