Le Barça entamait le match en trombe. Osasuna, en revanche, avec neuf changements dans son onze par rapport au match de conférence à Bruges, était pris à froid. Avant la fin de la première minute, Ilkay Gündogan jouait un ballon dans la surface pour Robert Lewandowski. Le Polonais n'arrivait pas à reprendre le ballon, mais Frenkie De Jong suivait pour reprendre... sur le poteau. L'avertissement obligeait les Navarrais à se réveiller rapidement.
Lamine Yamal ne tardait pas à se démarquer sur le côté gauche. Même avec le retour de Raphinha après sa suspension, l'adolescent n'est pas resté sur le banc. Xavi fait une confiance aveugle à l'ailier de 16 ans et envoie le Brésilien s'asseoir à côté de lui au coup d'envoi. Le garçon a pris sa place avec son culot et sa qualité.
Osasuna a pressé le Barça sur le terrain, mais les Culés, qui portaient pour la première fois leur troisième équipement, ont résolu le problème sans trop de difficultés. Sur l'une des rares occasions offensives des Rojillos, José Arnaiz manquait de déstabiliser Marc-André ter Stegen mais Jules Koundé a dévié la tentative de l'ancien joueur du Barça B. Osasuna devenait de plus en plus dangereux. Aimar Oroz, seul en retrait, reprenait trop mollement une offrande venue de la droite et ter Stegen s'interposait.
Alors que la première mi-temps touchait à sa fin, un corner tiré par Gündogan était repris de la tête par Koundé. Osasuna réclamait une faute sur Pablo Ibáñez, mais la VAR a confirmé l'ouverture du score blaugrana.
Dix minutes après le début de la première mi-temps, Xavi faisait débuter Joao Cancelo, entré en jeu aux côtés de Ferran Torres pour remplacer Sergi Roberto et Yamal. Jagoba Arrasate faisait également appel à l'artillerie avec Budimir et Ávila.
Bonne pioche. À la 75e minute, "Chimy" recevait un ballon à l'entrée de la surface, cherchait une position de tir jusqu'à ce qu'il la trouve et décochait un énorme coup de fouet pour battre ter Stegen. Un but monumental de l'Argentin célébré comme il se doit par El Sadar.
Le Barça réagissait rapidement et était aidé par une maladresse d'Alejandro Catena, qui attrapait légèrement Lewandowski dans la surface. Suffisant pour justifier un penalty et l'expulsion après révision de la VAR. Très en dedans tout au long du match, le Polonais a transformé et sauvé ses statistiques.
Sans autorité, le Barça a obtenu une victoire méritée sur un terrain très compliqué. Ce sont les points que les entraîneurs valorisent et qui donnent des titres en fin de saison.
