La victoire sans la manière pour les Bleus contre un Chili bien plus joueur

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La victoire sans la manière pour les Bleus contre un Chili bien plus joueur

Randal Kolo Muani est l'homme du match côté bleu
Randal Kolo Muani est l'homme du match côté bleuAFP
L'Equipe de France a battu le Chili (3-2) mais n'a pas convaincu. Rapidement menés, les Bleus se sont relancés avec un brin de réussite avant de prendre le large en deuxième période. Mais la Roja n'a jamais abandonné pour appuyer sur les faiblesses défensives adverser pour réduire l'écart et manquer une balle de 3-3.

Une réaction était attendue de la part des Bleus après le non-match contre l'Allemagne. Au Vélodrome, Didier Deschamps a effectué 8 changements par rapport à son XI de départ de samedi mais c'est d'abord le Chili qui a tenu le ballon. 

Une entame ratée mais bien récupérée

Et après 6 minutes de jeu, après une séquence d'école, Marcelino Núñez, en retrait, a coupé victorieusement le centre de l'ex Olympien Mauricio Isla. La Roja a continué à développer son jeu de passes rapides et Alexis Sánchez, de retour à Marseille, a trouvé les gants de Mike Maignan. Revenu défendre, Jonathan Clauss a dû sortir, blessé à la cuisse. Il devrait être absent pour OM-PSG dimanche... Jules Koundé a remplacé le latéral droit (11e). 

Les Bleus ont été gênés par le jeu adverse mais ils ont accéléré côté droit, ce qui a provoqué le dézonage de Kylian Mbappé. Venu apporté son soutien à Randal Kolo Muani, le capitaine a transmis en retrait à Youssouf Fofana dont la frappe contrée du gauche a surpris Claudio Bravo (19e). 

Après ce petit coup de réussite, les Français ont proposé un circuit de passe avec Fofana, Kolo Muani et Olivier Giroud qui a écarté à gauche sur Théo Hernandez. Le centre du Rossonero est arrivé dans les talons de Mbappé qui n'a pu conclure au premier poteau (21e). En revanche, le deuxième centre, cette fois-ci aérien et au second poteau d'Hernandez, a fini sur la tête de Kolo Muani qui a croisé sa tête pour marquer (26e). 

Les Chiliens étaient à présent dans les cordes. Trouvé par Mbappé, Hernandez a vu son tir contré et, sur le corner, William Saliba a sauté plus haut que tout le monde mais n'a pu rabattre le ballon (34e). 

Malgré tout, la Roja a encore profité des espaces béants côté gauche pour se procurer une nouvelle position de centre après un bon travail de Sánchez dans l'axe. Au second poteau, Edu Vargas n'avait plus qu'à pousser au fond mais Koundé l'a gêné au moment de reprendre et éviter le 2-2. 

Deschamps a ensuite dû procéder à un nouveau changement, après qu'Eduardo Camavinga a été touché à la cheville. C'est... un ex Marseillais, Mattéo Guendouzi qui est entré, sous les applaudissements du Vel (43e). 

Des Bleus à l'économie

Les Bleus sont revenus sur la pelouse avec de bonnes intentions, en attestent la frappe du gauche non cadrée de Mbappé (46e) puis la tête, cadrée mais sans danger, de Giroud (49e). Mais sur les séquences construites, les Chiliens ont de nouveau été redoutables et il a fallu un petit miracle pour que la tête de Vargas , seul à bout portant, ne finisse sur le poteau droit de Maignan (50e). Quelques instants plus tard, Sánchez a vu une bonne frappe légèrement déviée partir juste au-dessus de la transversale (50e). 

La Roja ont de nouveau été proche d'égaliser. Sur le côté droit, grâce à un faux appel d'Isla, Dario Osorio s'est infiltré dans la surface pour centrer fort devant la cage française mais n'a trouvé aucun coéquipié (56e). Deux minutes, c'est sur le côté gauche que les Chiliens ont trouvé un décalage, confirmant leurs facilité pour trouver des brêches. 

Alors que des sifflets tombaient des travées, les Bleus étaient en mode gestion, assez loin du regain attendu dans le jeu et l'envie. Peu trouvé dans l'axe, Giroud a eu une balle de 3-1 sur un coup franc déposé par Hernandez au second poteau mais il a manqué une foulée au meilleur buteur de l'histoire de la sélection pour mieux reprendre le ballon (69e). Mais le Milanais ajoutera bel et bien un 57e but à sa collection. Et celui-ci, il le doit à 100% à Kolo Muani, auteur d'un festival côté droit pour faire la différence d'abord dos au but puis tout en puissante après s'être retourné avant de trouver son coéquipier en retrait (73e). 

En dépit de ces désormais deux buts de retard, la Roja a continué à appliquer son schéma de circulation préférentiel. Lancé côté droit, Isla a trouvé Osorio en retrait mais la frappe topée n'a pas surpris Maignan (75e). Il prendra sa revanche peu après : pas attaqué à l'entrée de la surface de réparation, le gaucher a expédié une frappe croisée parfaite pour réduire l'écart (82e). 

La France avait eu juste avant un contre emmené en solitaire par Hernandez conclu par une frappe dévissée (81e) et a eu une opportunité à l'orée des arrêts de jeu avec Mbappé qui, après deux changements de rythme, s'est retrouvé empêtré au milieu d'une forêt de maillots rouges (89e). 

Guère en maîtrise, les Bleus ont frôlé l'égalisation après une perte de balle d'Aurélien Tchouaméni qui a profité à Ben Brereton Díaz qui a trop tergiversé au moment de croiser son tir (90e+1). 

Au coup de sifflet final, l'impression laissée est paradoxale : la victoire est certes française mais le jeu a été chilien. Il faudra proposer bien plus à l'Euro pour performer et, surtout, avoir beaucoup plus d'implication. 

France gouvernement

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