Le TAS a jugé que la sanction, déjà confirmée en janvier 2024 par le comité d'appel de la FIFA, était "raisonnable et proportionnée", écrit la juridiction suprême du monde sportif dans un communiqué.
À moins d'un ultime recours devant le Tribunal fédéral suisse, sur des motifs juridiques limités, l'exclusion "de toute activité liée au football" de Luis Rubiales va donc courir jusqu'en octobre 2026.
En embrassant Jenni Hermoso par surprise le 20 août 2023, quelques minutes après le sacre mondial de la Roja féminine à Sydney, le patron du foot espagnol a commis "des violations multiples et graves" de l'article 13 du Code disciplinaire de la FIFA, estime le TAS.
Ce texte exige notamment que joueurs et officiels respectent les "règles de base de la décence" et s'abstiennent d'un "comportement portant atteinte à l'image du football", sous peine de sanctions.
Luis Rubiales, dont le geste a provoqué l'indignation internationale, nie depuis le début de l'affaire toute "connotation sexuelle" et assure avoir agi sous le coup de l'"émotion" et dans "un moment de bonheur".
Dans le volet pénal de l'affaire, jugé jeudi en Espagne, il a été condamné à une amende de 10 800 euros pour agression sexuelle, mais relaxé du délit de coercition, alors que le parquet avait requis une peine de deux ans et demi de prison. Il a annoncé son intention de faire appel, tout comme Jenni Hermoso.