Portée par son double champion olympique Lasha Bekauri, la Géorgie a battu en finale la Corée du Sud 4-1 sans trembler. Quelques semaines après leur sacre européen, les Géorgiens étoffent donc leur palmarès avec cette couronne mondiale, la première de leur histoire.
Depuis plusieurs années, la Géorgie était une nation forte du judo international masculin, mais peinait à avoir des résultats côté féminin, ce qui pénalisait souvent le pays dans l'épreuve mixte.
Mais cette année, le seul titre individuel remporté par le pays l'a été grâce à une femme, Eteri Liparteliani en -57 kg. Vendredi dans l'épreuve par équipes, la judoka de 25 ans s'est encore illustrée en remportant les quatre combats qu'elle a disputés au cours de la journée.
Le pays devient également le premier à déloger le Japon de son trône puisque depuis la création de l'épreuve mixte aux Mondiaux de 2017, le pays berceau du judo s'y était toujours imposé.
Battus justement par la Géorgie en demi-finales, les Japonais sont ensuite allés chercher le bronze en battant nettement le Brésil 4-0 dans la petite finale.
La deuxième médaille de bronze est revenue à l'Allemagne, tombeuse surprise de l'Italie (4-1) dans la confrontation pour la troisième place.
L'autre surprise de la journée est venue de la décevante septième place de la France, pourtant double championne olympique en titre. Les Bleus ont été battus par la Corée du Sud en quarts de finale puis par le Brésil dans leur match de repêchage.
Malgré ce faux pas du Japon, le pays termine la compétition largement en tête au classement des nations avec 15 médailles, dont 6 en or.