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La finale PSG - Inter "ne change pas énormément de choses", selon Mauresmo

Amélie Mauresmo jeudi.
Amélie Mauresmo jeudi.TNANI BADREDDINE/DPPI via AFP
Finale PSG - Inter en Ligue des champions, place accordée aux femmes dans la programmation : la directrice de Roland-Garros Amélie Mauresmo a abordé ce vendredi en conférence de presse plusieurs sujets qui ont animé le tournoi ces derniers jours.

Finale de la C1 samedi soir :

"La finale de Ligue des champions, ça ne change pas énormément de choses pour nous. On vit notre tournoi, on est contents de voir que le PSG est en finale, clairement, et puis on espère que ça va rouler pour eux. Mais nous, on est dans notre truc et on aura 15 000 personnes qui seront là demain soir pour voir du tennis. Donc on va essayer de leur proposer le meilleur programme possible."

"On ne va clairement pas interdire aux spectateurs de Roland-Garros de regarder leur téléphone, de suivre le score, de savoir quand il y a un but ou pas. Ça peut perturber le match, mais a priori, sur le papier, il ne va pas y avoir 10 buts, 20 buts, 30 buts, donc si ça perturbe une ou deux fois, on vivra avec."

Sécurité et accès au stade :

"Il y a une information importante, c'est que la ligne 9 du métro devait être fermée et qu'elle sera bien ouverte tout le week-end. Ça va permettre aux gens, que ce soit évidemment au Parc (des Princes, où le match du PSG sera diffusé en direct) mais à Roland-Garros aussi, de pouvoir venir et repartir dans de bonnes conditions. Les équipes de la préfecture de police ont tout verrouillé, elles sont bien au fait de tout ce qu'elles doivent mettre en place. Nous, on gère dans le stade (Roland-Garros) et on essaie aux abords proches aussi. Mais pour tout ce qui se passe hors stade, c'est la préfecture de police qui s'en charge. Et ils sont très, très bien staffés (pourvus en effectifs, NDLR) et évidemment rodés pour ce genre d'exercices."

Absence des femmes en "night session" :

"Je ne vais pas arriver avec de nouvelles choses à raconter par rapport aux années précédentes, puisque notre système d'avoir un match unique le soir n'a pas changé. Le temps de jeu potentiel est évidemment pris en compte lorsqu'on a un seul match. On ne peut pas prévoir, pour un match féminin ou masculin, le temps que ça va durer, mais en tout cas c'est quelque chose qu'on doit prendre en compte, notamment par rapport aux 15 000 personnes qui sont dans le stade (Philippe-Chatrier) pour les matches du soir. Et donc, évidemment, de par le fait que les matches d'hommes se jouent au meilleur des cinq manches, il y a trois sets minimum qui seront joués. Le message n'a jamais été que les filles ne méritaient pas de jouer en soirée."

Programmation :

"La solution de facilité serait de programmer deux matches en soirée. Mais si on ne veut pas finir trop tard, on ne peut pas enchaîner cinq matches en une journée (sur le Central, NDLR)."

"Quand les gens sortent du travail, ils arrivent vers 19h30 ou 20h00 à Roland-Garros. Si on veut avoir des tribunes pleines, la session de nuit doit commencer entre 20h00 et 20h30. Si on commence plus tôt (pour pouvoir jouer deux matches plutôt qu'un en soirée, NDLR), les tribunes seront vides pendant une bonne partie du premier match. Donc, on a décidé de conserver un seul match, ce n'est pas idéal, mais on ne peut pas cocher toutes les cases quand on fait nos choix."

"Sur la programmation, il y a pas mal de requêtes des uns et des autres. Il n’y a pas de règle, on essaie de satisfaire au mieux toutes les demandes qu’on peut avoir: joueurs, diffuseurs, spectateurs, avec des publics différents en journée et en soirée. C'est un peu un casse-tête !"