La Fédération Française de Football est constamment sous le feu des critiques depuis quelques semaines.
Cette fois, c'est Amnesty International qui a déclaré hier qu'elle regrettait le « silence assourdissant » de la FFF « face aux milliers de travailleurs migrants décédés sur les chantiers qataris, et aux milliers d’autres soumis au travail forcé » à l'aube de la Coupe du monde au Qatar.
La Fédération a réagi, en déclarant notamment que "participer ne signifie pas fermer les yeux et cautionner". Une manière détournée de tenter d'éteindre ce nouvel incendie. Ainsi, la FFF a déploré une "campagne de stigmatisation" de la part de l'ONG.
Rappelons qu'en août, le Qatar avait expulsé des dizaines de travailleurs migrants qui manifestaient pour tocher leur salaire. La FFF rétorque entre autres qu'elle et l'Équipe de France "n'ont pas attendu l’échéance prochaine de la Coupe du monde au Qatar pour défendre au quotidien, sur le terrain, et à leur niveau, les droits de l’homme, ainsi que d’autres causes essentielles".
Et de conclure en statuant que la Fédération a "mis en œuvre différentes mesures de vérifications concernant le respect des droits sociaux et l’application de conditions de travail respectueuses sur le camp de base de l’équipe de France" au Qatar. Rien de nouveau sous le soleil donc.
