"Gagner un globe, c'est toujours quelque chose de spécial. Et gagner un globe de descente, c'est je pense le plus gros des petits globes (rires), et c'est cool. C'est la troisième fois que l'on est trois Suisses sur le podium après Crans-Montana et Kvitfjell (il a devancé au classement Franjo Von Allmen et Alexis Monney), et c'est très spécial. Notre domination est difficile à expliquer. Quand tu as un flow dans l'équipe, tout est plus facile pour tous, pour les coaches, la motivation est grande (...) Cette saison a été très différente de la précédente. J'ai dû me battre cette fois avec Franjo après Cyprien Sarrazin l'an dernier. Le niveau était encore plus haut. J'ai aussi fait des erreurs parfois, mais mon plus mauvais résultat a été une 6ᵉ place en descente, et je suis monté cinq fois sur le podium. En descente, je me suis amélioré, surtout dans les descentes faciles où il faut laisser aller les skis. La seule déception, c'est Kitzbühel, c'était mon gros objectif, même si j'y ai remporté le super-G. Mais je sais comme ça que j'ai encore un bel objectif à atteindre", a-t-il déclaré.
"Je crois qu'au début de la saison, je n'aurais pas rêvé que cela se passe aussi bien. Dans ma deuxième saison en Coupe du monde, c'est incroyablement cool. Je crois que cette saison, je suis parfois allé jusqu'à la limite et même parfois au-delà. Mais finalement, j'espère bien sûr qu'un jour je pourrai courir pour le globe. Maintenant je veux rester les pieds sur terre, ne pas oublier d'où je viens et avancer pas à pas (...) L'année dernière, j'ai montré que je savais skier, mais aussi que j'avais encore beaucoup à apprendre. Cette année, j'ai de nouveau appris énormément avec les deux premières courses. Et je continue toujours d'apprendre", a dit Franjo Von Allmen.