"Un test est prévu en fin d'année, sur une compétition" qui n'a pas encore été choisie, a-t-il précisé. M. Lappartient s'est toutefois montré sceptique.
"Réduire la vitesse, d'une manière générale, c'est un peu antinomique d'une course de vélo. Je suis personnellement très réservé sur cette limitation des braquets, considérant d'ailleurs que ça peut modifier aussi les caractéristiques des coureurs, entre ceux qui sont capables de mouliner et ceux qui arrivent à emmener des gros braquets."
Plusieurs accidents, notamment en descente, ont amené certains coureurs et organisateurs à réclamer une diminution des vitesses atteintes pendant les courses cyclistes avec la réduction des développements comme possible solution.
"Ce qui est compliqué, c'est de faire des tests et tirer des conclusions sur une épreuve, même si elle est par étapes et pas très longue. Parce que, par définition, la statistique, ça se fait sur du volume et pas sur une seule compétition...", a-t-il également estimé.
"Effectivement, les courses vont de plus en plus vite, notamment parce que le matériel est beaucoup plus performant. Est-ce que la limitation des braquets en tant que telle est la solution ? Certains pensent que oui. En tout cas, derrière ça, il y a le sujet de la limitation de la vitesse qui est un vrai sujet effectivement", a reconnu le président de l'UCI.
Le Danois Jonas Vingegaard, double vainqueur du Tour de France, avait lourdement chuté en avril 2024 lors du Tour du Pays basque, passant 12 jours à l'hôpital, dont huit en soins intensifs. Il a confié cet hiver avoir pensé arrêter sa carrière après ce grave accident. Également pris dans la chute, le Belge Remco Evenepoel s'était fracturé l'épaule droite.