Respectivement battus par Monaco et Fenerbahçe, l'Olympiakos et le Panathinaïkos proposaient un derby athénien pour la 3e place de l'Euroleague.
Le club du Pirée, premier de la saison régulière, a débuté la rencontre en infligeant un 7-0 au PAO. 33-20 à la fin du premier quart : à voir la mine encore plus renfrognée que d'ordinaire d'Ergin Ataman, l'après-midi portes ouvertes n'était pas prévue.
Le deuxième quart a été plus convaincant pour le PAO avec un 9-2 qui lui a permis de revenir à 4 points du rival (36-32). L'Olympiakos a remis de l'écart et a atteint la mi-temps avec un avantage de +11 (57-46). L'enjeu n'était clairement pas le même que vendredi et le tableau d'affichage semblait emprunté à la NBA. À longue distance, le Pirée n'était pas dans les mêmes conditions que face à Monaco avec un 7/11 derrière l'arc avec un Alec Peterc létal dans l'exercice (4/5). Dans les chiffres, l'équipe d'Evan Fournier, peu utilisé ce dimanche après sa demi maousse, capitalisait 77 d'évaluation contre à peine 50 pour le PAO.
Constamment contraint de courir après le score, le Panthinaïkos est revenu à 5 unités (67-62) à trois minutes de la fin du troisième quart mais le duo Sasha Vezenkov-Alec Peterc a scoré un partiel 10-2, histoire de remettre les choses dans l'ordre pour l'Olympiakos (75-64).
Quand Giannoulis Larentzalis a permis au club du Pirée de prendre 15 points d'avance (89-74) à 5'25 de la fin, le match semblait définitivement plié. Mais l'équipe de Mathias Lessort est allé chercher des lancers francs pour revenir à 5 longueurs (93-88). Omer Yurtseven a même ramené le PAO a une seule possession (93-90) à 11 secondes du buzzer. Panagiotis Kalaitzakis a rentré un panier primé (95-93) mais Peterc n'a pas tremblé pour inscrire ses deux lancers francs (97-93) pour valider la 3e place de l'Olympiakos.