"L'ensemble des familles représentées au sein du CCP – les organisateurs, les équipes et les coureurs – avaient transmis conjointement la demande que le nombre d'équipes participant aux Grands Tours masculins soit porté à 23 dès cette année. Cette demande a été étudiée par le CCP ce jour, et la proposition a été acceptée par la majorité de ses membres", a annoncé l'UCI dans un communiqué.
Il appartient désormais au Comité directeur de l'instance suprême du cyclisme de donner son feu vert définitif le 31 mars, ce qui devrait être une formalité.
Cela fait des semaines que les organisateurs du Tour de France, du Tour d'Espagne et surtout du Tour d'Italie, qui s'élance dans seulement un mois et demi, piaffent d'impatience pour savoir s'ils peuvent, oui ou non, offrir dès cette année une wild-card supplémentaire.
"La première motivation de passer à 23 est de faire en sorte que des équipes qui ont un vrai projet puissent grandir, avait expliqué le patron du Tour Christian Prudhomme à l'AFP en amont du vote.
"Après, c'est vrai aussi qu'il y a une volonté des Italiens, des Espagnols, des Français, de défendre leur cyclisme national", avait-il ajouté.
Avec un élargissement de 22 à 23 équipes, le peloton passera de 176 à 184 coureurs dans les trois grands Tours, ce qui pose, aux yeux du patron de l'équipe Visma Richard Plugge, un souci de sécurité dans un sport de plus en plus accidentogène.
En 2017, les trois grands Tours avaient d'ailleurs décidé de réduire de neuf à huit le nombre de coureurs par équipe engagée, avec le double objectif d'améliorer la sécurité et de dynamiser la course.
Sur les grands Tours, la règle veut que les dix-huit équipes du World Tour (1re division) soient automatiquement qualifiées. Deux autres invitations vont aux deux formations les mieux classées de deuxième division.
Reste donc deux, et sans doute bientôt trois, invitations à la discrétion des organisateurs, un choix qui tourne souvent au casse-tête.
Concernant la sécurité, le CCP a par ailleurs accepté mercredi la proposition de "mettre en place un test de limitation des braquets lors d'une course plus tard dans la saison, qui sera ensuite soumis à l'approbation du Comité Directeur de l'UCI", a annoncé l'instance.