Depuis le début de la compétition, les équipes inattendues parviennent à renverser des clubs du Vieux-Continent. Battu par River, Urawa partait logiquement outsider contre l'Inter, vice-champion d'Europe.
Dominateurs mais incapables de prendre le dessus sur les Red Diamonds, les Milanais ont attendu un golazo de Lautaro Martínez et un but providentiel de Valentín Carboni dans les arrêts de jeu pour s'en sortir (2-1).
Watanabe piège l'Inter
Les Nerazzurri ont rapidement démontré qu'ils étaient là pour vite se mettre à l'abri. Sur le côté gauche, Nicola Zalewski a centré au cordeau pour Luis Henrique, dont c'était la première titularisation, mais le transfuge de l'Olympique de Marseille a été trop court pour pousser au fond (2e).
Poussé par ses supporters déchaînés, Urawa n'a en revanche eu besoin que d'une seule opportunité pour prendre le score. Après une récupération sur le côté droit, Takuro Taneko a réalisé un festival technique pour se retrouver en position idéale de centre en retrait. À la réception, Ryoma Watanabe a transpercé la défense et Yann Sommer pour ouvrir la marque (11e).
Désormais, la question était de savoir combien de temps les Japonais allaient tenir. Sans son alter ego Marcus Thuram, Lautaro s'est vu égaliser sur un centre en rupture de Kristjan Asllani mais sa tête puissante a été effleurée par Shusaku Nishikawa et la transversale a fini le travail pour frustrer l'Argentin (20e).
La possession de l'Inter frisait avec les... 90% mais, à la fin de la première période, le bilan était éloquent quant au réalisme nerazzurro : 9 tirs tentés, aucun de cadré.
Le geste génial de Lautaro
Au retour des vestiaires, Zalewski et Sebastiano Esposito sont sortis, remplacés par Henrikh Mkhitaryan et... Francesco Esposito. Il a fallu attendre près de 10 minutes pour enfin voir un tir avec un minimum d'intention de la part de l'Inter mais Asllani a raté le cadre de plusieurs mètres (54e).
Fautif sur le but japonais, Federico Dimarco a voulu compenser offensivement mais, à la réception d'une transversale laser de Nicolò Barella, le piston a envoyé sa volée dans les tribunes de Seattle (56e). Dimarco a ensuite cherché F.Esposito mais, en déséquilibre, il a tenté un geste acrobatique impossible (58e). La menace se rapprochait, mais toujours sans cadrer, à l'image d'une nouvelle tentative puissante d'Asllani (60e).
Les Red Diamonds ont commencé à avoir des opportunités de contres. Luis Henrique a perdu un ballon exploité par Yusuke Matsuo mais Watanabe s'est précipité et envoyé la balle dans le kop de ses supporters (70e).
L'Inter a poursuivi son travail sur les côtés et, enfin, un centre à ras de terre de Barella est arrivé sur le pied de Mkhitaryan mais l'Arménien a totalement manqué sa reprise (71e). Tout juste entré en jeu et totalement remis de sa blessure au genou qui avait écourté son prêt à l'OM, Carboni a enrôlé du gauche, sans trouver la lucarne opposée (75e).
Et au moment où le stade s'y attendait le moins, Lautaro a repris un corner de Barella avec un retourné de l'extérieur du droit. Un geste exceptionnel qui a de nouveau remis l'Inter sur les rails, comme il l'avait déjà contre Monterrey (78e).
L'étau se resserrait pour Urawa. F.Esposito s'est imposé dans les airs, sans cadrer (80e). Carboni a, lui, réglé la mire mais directement sur Nishikawa (85e). Gêné par Watanabe revenu défendre, Barella a été empêché in extremis de couper le centre parfait d'Alessandro Bastoni (87e). F. Esposito a trouvé les gants du gardien des Red Diamonds, guère inquiété (90e).
Urawa tenait son exploit mais sur un second ballon suite à une frappe de Petar Sucic, Carboni s'est retrouvé au bon endroit au bon moment pour tirer dans le petit filet opposé et offrir la victoire à l'Inter (90e+2). Pour autant, il a fallu que Sommer détourne un coup franc vicieux en corner car, jusqu'au bout, les Nerazzurri ont vacillé (90e+4).
Avec 4 points, les Lombards auront leur destin entre leurs pieds lors de la dernière journée alors qu'Urawa est d'ores et déjà éliminé.
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