Continuer une remontée dans le haut du tableau en assommant Reims. Un but dument recherché par l'OGC Nice. Les Aiglons sont en pleine forme depuis leur match nul face aux hommes de Will Still (0-0, le 15 janvier dernier). Assez pour prétendre à une place en compétition européenne à l'issue d'une deuxième partie de saison, meilleure que la première.
A l'origine de ce regain d'énergie, la motivation reste sans égal. Mais la présence de Didier Digard aux rênes du club azuréen a aussi conditionné sa dynamique depuis un mois.
Un travail d'équipe
"C'est impossible de rentrer sur le terrain en pensant qu'on peut perdre. On a à cœur de continuer notre série, de continuer sur notre progression", a affirmé pleinement l'entraîneur de Nice en conférence de presse, ce jeudi. Pourtant, il y a encore quelques semaines, les Aiglons étaient dans la panade.
Ce revirement de situation tombe à pic avec le déclin de Lorient (8e) et Rennes (6e). Nice (7e) réduit l'écart avec ses concurrents et avance tout droit vers le sommet de la Ligue 1.
Pour le tacticien de l'équipe de la Riviera, il s'agit avant tout d'un travail d'équipe. "C'est notre mérite à tous, sincèrement, s'il n'y avait que moi, ça ne marcherait pas. C'est grâce au staff et à l'ensemble du club qui a décidé de faire union dans un moment où on n'était plus très heureux. On a fait corps et, aujourd'hui, on retrouve des joueurs avec de la confiance."
Aller contre l'adversité avec comme objectif de retrouver une belle place parmi l'élite. L'effectif malade sous Favre n'est plus, et les jeunes recrues brillent contre des clubs tels que Marseille (3-1), Lens (1-0) ou Lille (1-0). Un élan de confiance, et l'importance du collectif favorisent les performances des Aiglons, comme l'a souligné Jordan Lotomba ce jeudi.
"On s'entraide tous, entre joueurs. Et cela se voit, dans les matchs que l'on joue, que l'on est meilleurs dans le "jus", que l'on est plus battants, que l'on est meilleurs dans l'envie..."
Galvanisés par leur série incroyable de cinq victoires en six rencontres, Didier Digard et ses joueurs avancent à l'unisson, malgré quelques problématiques constantes.
Un Gym équilibré, mais encore faiblard dans l'entrejeu
Depuis son retour de Coupe du monde, Aaron Ramsey fait valoir ses meilleurs atouts, ce qui en ressort dans les performances sur le terrain. Gaëtan Laborde, aussi, semble avoir trouvé sa dynamique. Badredine Bouanani et Antoine Mendy suivent à la baguette, incorporés par le nouvel entraîneur de Nice. Bilal Brahimi complète l'attaque. Ainsi, un équilibre entre expérience et jeunesse se dessine sur la pelouse, et fait le bonheur du Gym.
Cependant, quelques problèmes, notamment au milieu de terrain, subsistent. Les projections vers l'avant sont difficiles et les récupérations de balles parfois laborieuses. Face à Lille, par exemple, les Aiglons n'ont absolument pas dominé, mais ont tout de même inscrit le but de la rencontre.
Contre Reims, la tâche ne sera pas des plus faciles. En Ligue 1, les Rémois n'ont perdu aucun match depuis le 21 décembre dernier.
"Reims est une équipe très solidaire, très unie, c'est un groupe qui n'a pas peur avec un attaquant qui réalise des choses incroyables. Avec la qualité de nos joueurs, si on arrive à fournir autant sur le plan physique, ça devrait donner une partie très intéressante". Nice devra néanmoins se passer des services de Youcef Atal, Nicolas Pépé et Joe Bryan.
