Après quelques vagues modestes en début de série, Molly Picklum, déconcertante de facilité, a signé plusieurs tubes profonds pour marquer 17,26 contre 4,94 pour son adversaire.
Victime d'une chute sur un tube qui s'est refermé, puis à nouveau en sortie de vague, Caitlin Simmers, numéro 3 mondiale et championne du monde à 18 ans l'an passé, n'a jamais été en mesure de contester l'autorité de la nouvelle reine du circuit mondial.
"C'est super de réussir à prendre deux 'bombes' (vagues énormes, ndlr)", s'est réjoui Molly Picklum au micro de la World Surf League (WSL) après sa finale. "Il y a une énergie spéciale à Tahiti, c'est un rêve !"
Molly Picklum avait écarté en quarts de finale la Polynésienne de l'équipe de France Vahine Fierro, locale de l'épreuve et gagnante de la Tahiti Pro l'an dernier. Elle avait éliminé en demi-finale l'Américaine Caroline Marks, devenue championne olympique sur la même vague en 2024.
Le tableau féminin de la Tahiti Pro a été marqué par un record de précocité, avec la participation d'une Polynésienne de 12 ans, Kelia Gallina. Elle a été éliminée en repêchages par la numéro 2 mondiale, la Hawaïenne Gabriela Bryan.
Chez les hommes, les deux Français ont été éliminés : Marco Mignot en huitièmes de finale et le champion olympique Kauli Vaast en quart de finale.