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L'Australienne Jelena Dokic annonce la mort de son père

Jelena Dokic en octobre 2023.
Jelena Dokic en octobre 2023.JAMES WORSFOLD/Getty Images via AFP
L'ancienne joueuse de tennis australienne Jelena Dokic a annoncé ce mercredi la mort de son père, Damir, un deuil "compliqué" en raison de leurs relations empreintes de violences et d'autoritarisme au cours de sa carrière.

"Mon père s'est éteint aux dernières heures du 16 mai 2025", a écrit sur son compte Instagram l'ex-joueuse âgée de 42 ans, qui a pris sa retraite sportive en 2014 et est devenue consultante à la télévision.

"Comme vous le savez, ma relation avec mon père a été difficile et douloureuse, avec beaucoup d'incidents", a-t-elle expliqué. "Il y a beaucoup d'émotions complexes qui s'entrechoquent en moi."

"Malgré tout cela et le fait que notre relation ait été si difficile, et même si nous n'en avions plus depuis dix ans, ça n'est jamais facile de perdre un parent, même celui que vous avez éloigné", a-t-elle ajouté, évoquant "un deuil compliqué".

Dokic, née en Croatie et qui avait atteint la place de N°4 mondiale en 2002, avait déclaré avoir été harcelée et battue par son père, qui fut son premier entraîneur, avant de couper les ponts avec lui. Elle avait aussi révélé avoir connu des épisodes de dépression liés à l'autoritarisme et aux abus psychologiques de son père, qui avait eu à plusieurs reprises maille à partir avec les instances du tennis et les organisateurs de tournoi pour ses coups de sang et déclarations outrancières.

En 2009, Damir Dokic, qui avait la nationalité serbe, avait été inculpé de menaces à l'encontre de l'ambassadeur australien en Serbie, et avait fait un an de prison. Deux ans plus tard, Jelena Dokic avait brièvement renoué avec lui, avant de couper à nouveau toute relation.

Au cours de sa carrière, elle a remporté six titres sur le circuit WTA et atteint les demi-finales à Wimbledon en 2000. Son principal fait d'armes remonte à 1999, déjà sur le gazon londonien : issue des qualifications, elle avait balayé au premier tour la Suissesse Martina Hingis, alors N°1 mondiale, 6-2, 6-0 à 16 ans, et dès sa première participation, ce qui lui avait valu d'être présentée comme une future star du tennis, statut qu'elle n'a jamais vraiment justifié par la suite.