"La FIL a voté pour le maintien de l'exclusion des athlètes de ses compétitions, y compris des qualifications pour les prochains JO de Milan Cortina", a-t-elle expliqué dans un communiqué publié jeudi soir.
Ce vote a eu lieu après la publication durant ce même Congrès d'un sondage anonyme réalisé parmi les lugeurs et lugeuses affiliés à la FIL qui, a-t-elle expliqué, ont fait "part de leurs inquiétudes en matière de sécurité, de quotas olympiques, de conformité à la réglementation antidopage et d'équité" à propos d'une éventuelle participation des sportifs russes aux JO-2026.
"Dans un premier vote pour savoir si les résolutions de 2022 et 2024 devaient être maintenus, 24 délégués ont voté oui, sept contre et un suffrage a été jugé invalide", a précisé la FIL.
"Le second vote a porté sur la mise en place d'un programme d' athlètes individuels neutres russe et 24 délégué ont voté contre, huit pour", poursuit la Fédération internationale de luge.
La FIL a exclu de ses compétitions les sportifs et officiels russes lors d'un comité exécutif le 23 septembre 2022, décision confirmée en 2024 lors de son 72e Congrès.
Les sportifs russes devraient être largement exclus des JO-2026.
Bien que le patron de la Fédération internationale de ski (FIS) Johan Eliasch ait loué le dispositif des athlètes individuels neutres pendant sa campagne pour la présidence du CIO, son instance maintient toujours une stricte exclusion des Russes et Bélarusses.
Or l'intransigeance de la FIS - dont les disciplines représentent plus de la moitié des podiums des JO d'hiver - demeure pour l'heure un obstacle majeur à la participation des Russes et Bélarusses aux JO: quoi que décide le CIO, il faut déjà que les sportifs accèdent aux qualifications régies par les fédérations internationales.
La Fédération internationale de biathlon (IBU) est sur la même ligne, et a clairement conditionné la réintégration des Russes et Bélarusses à un arrêt de la guerre en Ukraine.
Enfin, l'instance régissant le patinage (ISU) a ouvert le 20 décembre dernier une étroite voie vers la qualification olympique, mais à raison d'un concurrent possible par nation et par catégorie, sans relais ni épreuve par équipes.
Comme les deux nations restent bannies des sports par équipes, leur présence s’annonce encore plus clairsemée qu’à Paris lors des JO-2024.