L'interview de la semaine : Elhem Mekhaled
"The Diamond" Elhem Mekhaled s'est longuement confiée pour Flashscore pour raconter son parcours, sa rencontre avec l'entraîneur Joseph Germain, ses succès comme ses défaites comme le gratin de la boxe féminine.
L'entretien complet est à retrouver ici

L'interview bonus : Sofiane Khati
Le Neversois a signé une victoire remarquable par KO à Manchester contre Nathan Heaney, samedi dernier. Pour Flashscore, il débriefe le plus grand succès de sa carrière.
Nos Français ont du talent
Romain Lehot - Victor Yoka, le 15 mars à Caen (championnat de France des super-welters)
Nom : Yoka. Prénom : Victor. Surnom : le Prince. Forcément, avoir un tel patronyme peut être lourd à porter, avec toutes les attentes liées. Mais Victor n'est pas Tony, ne serait-ce que par le physique puisque le cadet est le challenger de ce championnat de France.
Après 6 combats professionnels, le voilà opposé à Romain Lehot (11-1-1), le favori puisque Boxrec le classe 7e Français dans une division très relevée où figurent des noms comme Bakary Samaké, Milan Prat, Michel Soro ou encore Ahmed El-Mousaoui. Et pour l'anecdote, lui aussi a un frère aîné réputé dans le milieu : Matthieu Lehot est l'actuel détenteur de la ceinture national des plumes.
Plus jeune de deux ans que Yoka, Lehot (24 ans) n'a boxé qu'une seule fois en 2024, contre Ali Yammouni, en avril (victoire par décision unanime). À l'inverse, Yoka a disputé trois combats, le dernier contre... Yammouni (KO2), le 23 novembre.
Mais avant cette victoire expéditive, c'est son succès aux points lors d'un 8-rounds contre Mathis Lourenco qui a témoigné de sa progression. Contre celui qui fut plusieurs fois champion de France des super-welters, l'ex membre de l'Equipe de France l'a emporté en imposant l'épreuve de force.
Classé 10e Français par Boxrec chez les moyens après son combat contre Yammouni, le Prince retrouve sa "vraie" catégorie pour profiter au maximum de son avantage de taille, d'allonge et de puissance.
Main event
Denys Berinchyk v. Keyshawn Davis, le 14 février à New York (WBO World des légers)
Membre de la prestigieuse école ukrainienne, Denys Berinckyk est l'actuel tenant de la ceinture WBO des légers laissée vacante par Devin Haney après sa défense victorieuse contre Vasyl Lomachenko en mai 2023. Vice-champion olympique des super-légers en 2012, le boxeur âgé aujourd'hui de 36 ans boxe peu et s'exporte depuis seulement août 2023. Jusqu'alors, il avait combattu uniquement en Ukraine. La guerre et le besoin aussi de monter en gamme l'ont poussé à affronter Yvan Mendy à Londres, Anthony Yigit en Pologne et Emanuel Navarrete à San Diego.
Ce vendredi, il affronte l'invaincu américain Keyshawn Davis (12-0-0) au Madison Square Garden Theatre de New York, sa première défense de la ceinture WBO World des légers. Contre Miguel Madueño en juillet dernier, "The Businessman" avait fait forte impression, avec une succession d'enchaînements précis et puissants témoignant d'une large palette technique. L'ambiance entre les deux boxeurs était électrique et l'arbitre a même pris le gant du Mexicain en voulant les séparer. En novembre, il a corrigé, "oblitéré" pour reprendre le terme utilisé par Top Rank, Gustavo Daniel Lemos, envoyé au tapis avec une gauche et mis KO par une droite au 2e round.

Pour Davis, ce combat est un premier très grand rendez-vous dans une catégorie où il est considéré par Boxrec comme le 7e mondial mais le... 4e Américain derrière Gervonta Davis (nº1), Shakur Stevenson (nº2) et Raymond Muratalla (nº5), tous invaincus. Champion en titre mais finalement challenger de l'autre côté de l'Atlantique, Berinchyk, lui, pourrait viser une unification contre G.Davis a priori car on l'imagine mal affronter son compatriote Lomachenko (IBF) et dans la mesure où Stevenson affronte Floyd Schofield le 22 février à Riyad pour sa deuxième défense et qu'il est sur le point de signer un combat contre William Zepeda Segura, détenteur de la ceinture WBC World par intérim.