Flashscore : Comment se passe votre retour à Brest ?
Soumaïla Coulibaly : Tout se passe très bien. Je suis revenu là où j'étais l'an dernier donc j'ai déjà des automatismes, je connais tout le monde au club et je me sens très bien ici.
Brest a mis un peu de temps pour retrouver sa dynamique mais vous allez mieux avec deux victoires lors des deux dernières journées. On a l'impression que le club ne s'est pas affolé et a eu confiance dans ses capacités ?
L'équipe a un peu changé, avec des départs et des arrivées. Après, il y a eu de très, très bons joueurs qui sont venus et le groupe a dû s'adapter le plus rapidement possible. On a fait au mieux. Je pense qu'on n'était pas à un stade où on devait se prendre la tête au classement. Je pense qu'on a bien réagi pour avancer et donner le meilleur.
Votre première saison à Brest a été polluée par une blessure aux adducteurs. Ça a été difficile de vivre une saison en étant dans le groupe et en dehors à la fois ?
J'ai eu cette blessure que j'ai traînée. Aujourd'hui, je me sens très bien et c'est pour ça que j'enchaîne les matches.
Vous êtes prêté par Strasbourg : est-ce que cela ajoute de la pression ?
Ça donne de la motivation au quotidien. C'est une réalité : en fin de saison, je sais que je rentre à Strasbourg. Mais avant ça, je donne le maximum pour Brest. On verra après. C'est clair que tout joueur veut jouer, moi le premier. Brest m'offre cette possibilité et j'en suis très heureux.
Vous êtes passé par le PSG, le Borussia Dortmund, Antwerp. Que gardez-vous de cette formation et cette post-formation ?
J'ai beaucoup appris au côté de grands défenseurs. Ces clubs m'ont permis d'arriver à ce niveau-là, même Strasbourg le peu de temps où j'ai pu y jouer et évidemment Brest. Je leur en suis très reconnaissant. Je suis très content d'avoir pu jouer dans de tels clubs.
Si vous ne deviez garder qu'un seul défenseur que vous avec côtoyé, ce serait qui ?
Je dirais Mats Hummels. C'est une personne chill, posée. Il venait souvent donner des conseils aux jeunes. C'est un très bon gars.
Les styles de jeu varient en fonction des pays pour un défenseur ?
La Bundesliga, je l'ai surtout vue, parce que je n'ai fait qu'une seule entrée. Mais ça saute aux yeux qu'en Allemagne les équipes sont beaucoup plus ouvertes qu'en Ligue 1. Après, je pense que les deux championnats ont un niveau d'exigence très élevé si on veut performer. Ça ne peut apporter que du plus d'avoir ce bagage gagné dans différents clubs. Ce qui nous pousse à toujours garder la tête sur les épaules, travailler et avancer.
Avez-vous des objectifs personnels chiffrés ou en lien avec la data ?
Non, j'essaie de prendre match par match, de bien les préparer et d'enchaîner, en prenant du plaisir avec mes coéquipiers. Je ne vais pas mentir, je ne regarde pas les notes, comme beaucoup de joueurs aujourd'hui, je ne suis pas à l'affût de ça. Je joue mes matches, je les regarde avec le staff ou seul pour juger ma performance. Je ne me focalise pas sur les data ou aux notes.
Si vous poursuivez votre série victorieuse, le haut de tableau ne sera plus très loin : de quoi aborder 2026 totalement relâché ?
On a un bon effectif, on ne se fixe pas de limite et on fera les comptes en fin de saison.
