Flashscore : À quelques heures d'affronter Lens, comment jugez-vous votre effectif en dépit des absences pour blessures et suspension ?
Loïc Nego : Ça va, nous allons nous entraîner avant de prendre la route pour Lens. On va régler les derniers détails avant le match et le groupe est bien.
À l'aller à domicile, vous aviez ouvert le score mais Lens s'était finalement imposé (2-1). Vous allez à Bollaert revanchards ?
On sait que Lens est une très bonne équipe de ce championnat, même si elle est un peu moins bien en ce moment. C'est un match où il faudra redoubler de vigilance parce qu'à l'aller, c'est ce qui nous a manqué. On a été très bien jusqu'à un moment où ils ont retourné le score. C'est qu'on ne veut pas faire ce samedi.
Même si vous êtes sur deux rudes défaites de rang contre Nice (3-1) et Toulouse (4-1), vous avez aussi réalisé de belles performances, comme cette victoire contre Lille (2-1). Saint-Étienne reste proche, à 2 points : tout peut rapidement s'inverser ?
Lens à Bollaert, il ne faut pas prendre à la légère même en sachant qu'ils ne sont pas très bien sur leurs derniers matches (trois défaites consécutives, ndlr). Mais on regarde aussi Saint-Étienne parce qu'on les joue bientôt à la maison (le 9 mars prochain, ndlr). Il faudra redoubler de vigilance dans tous les secteurs.
Le Havre et Lens ont connu un mercato hivernal mouvementé au niveau des départs. Comme l'avez-vous vécu de l'intérieur ?
Ça fait partie de la vie d'un club, d'un vestiaire, d'un joueur. Ça picote un peu les yeux quand tu vois ton gars partir, on doit se réadapter et quand de nouveaux joueurs viennent, on doit les accueillir à bras ouverts pour faire en sorte qu'ils se sentent bien.
Vous faites partie des cadres de cette équipe. Comment transmettez-vous votre discours auprès de vos coéquipiers ?
Il faut avoir confiance en soi, c'est l'un des premiers et des plus importants messages qu'on se fait passer mutuellement. Il faut y croire et rester calme car il reste encore du temps.
Andre Ayew est aussi l'un des joueurs les plus expérimentés : c'est une garantie pour vous dans la surface adverse ?
Il a déjà mis plusieurs buts mais il doit être servi. Et c'est à nous, autour de lui, de le mettre dans de bonnes conditions car on sait qu'il est capable de nous mettre des buts. On veut tous être heureux pour lui.
Le HAC a aussi deux particularités : votre capitaine Arouna Sanganté n'a que 22 ans et votre entraîneur Didier Digard est le 2e plus jeune de L1. Cela peut sembler surprenant ?
Pour ma part, je le vis normalement. Avec leur professionnalisme, on n'a justement pas besoin de se focaliser sur leur âge parce qu'ils ont acquis de l'expérience. Arouna est quelqu'un de très sérieux, il montre l'exemple malgré sa jeunesse. Tout au contraire, je suis très content pour lui car ça l'a fait grandir plus vite que prévu, il a pris ses responsabilités encore plus vite.
Et puis cela démontre la qualité du centre de formation havrais.
Oui, oui, oui, pas de doute là-dessus !
Votre kop est toujours très présent au Stade Océane, vous sentez qu'il fait corps avec vous ?
C'est très important d'avoir ce 12e homme derrière nous, aussi bien à domicile qu'à l'extérieur car les supporters sont toujours là. C'est normal qu'ils ne soient pas très contents quand les résultats sont défavorables pour nous mais ils prennent leur rôle à coeur, ils ont une part de responsabilité en étant toujours derrière nous. C'est une vérité, on ne peut pas le leur enlever.
Rien n'est fini pour Le Havre, vous sentez qu'il y a la place pour améliorer les résultats ?
On travaille tous les jours pour nous améliorer offensivement et défensivement, pour être mieux jour après jour. Mais le temps avance, il faut prendre des points et c'est ce qu'on sait tous au club. On va tout faire pour y parvenir au cours de cette fin de saison. Si ça doit pas passer par un barrage, on passera par un barrage mais on reste focus sur ces onze matches pour rester au sein de l'élite. Le club est très reconnu en France, ce serait dommage de descendre.