Ce fut un match fabuleux mais il ne pouvait y avoir qu'un seul qualifié pour la finale. Voici nos notes de cet Inter-Barça exceptionnel.
Inter
Sommer (9)
Bisseck (6) puis Darmian (6) Acerbi (8) Bastoni (7)
Dumfries (7) puis De Vrij (7) Barella (5) Çalhanoglu (6) puis Frattesi (8) Mkhitaryan (5) puis Zielinski (5) Dimarco (7) puis Augusto (6)
Thuram (8) Lautaro (7) puis Taremi (7)
Barça
Szczesny (5)
García (7) puis Fort (4) Cubarsí (5) puis Gavi (5) Martínez (5) puis Araújo (2) Martín (7)
De Jong (7) Olmo (6) puis Fermín (6) Pedri (8) puis Víctor (5)
Lamine Yamal (7) Ferran (4) puis Lewandowski (3) Raphinha (4)
Le MVP : Yann Sommer
C'est tout le paradoxe de sa soirée : il a encaissé trois buts sur lesquels il ne peut pas faire grand chose mais s'il fallait mettre un visage sur la qualification de l'Inter, ce serait celui du Suisse. En tout, il a signé 7 parades, essentiellement face à Lamine Yamal qui l'a pilonné sans relâche pendant plus de 120 minutes. Son geste pour sortir l'enroulé du gauche du Catalan en fin de prolongation envoie les Nerazzurri à Munich.
Le Patron : Francesco Acerbi
Avant le début de chaque période, il regarde le ciel et envoie des baisers. On ne sait pas s'il a le don de faire tomber la pluie mais le vétéran de 37 ans a répandu le délire dans les travées de Giuseppe-Meazza lorsqu'il a surgi devant Ronald Araújo pour signer le tout premier but de sa carrière en Ligue des Champions à la 93e minute. 17 actions défensives répertoriées, 12 dégagements, 2 tacles, 2 interceptions et 1 seule faute. Papa Francesco.
La Bonne Surprise : Gerard Martín
En l'absence d'Alejandro Baldé, blessé, on attendait plus une titularisation d'Íñigo Martínez sur le côté gauche mais c'est bien lui qui a été lancé. S'il a toujours du mal à rayonner défensivement, il a signé deux passes décisives en quelques minutes pour permettre à Eric García et Dani Olmo de remettre le Barça à hauteur de l'Inter. Il aurait pu s'effondrer après les deux buts concédés en première période mais il a relevé la tête et a été bien meilleur par la suite, même si avec un peu plus de bouteille, il aurait pu obtenir une faute sur le contact avec Denzel Dumfries sur l'égalisation d'Acerbi.
La Déception : Raphinha
Alors que Lamine Yamal a multiplié les dribbles, les tirs, les tentatives de fixation et de décalage malgré des prises à 2, 3 voire 4 par moments, le Brésilien, lui, a été indolore pendant l'essentiel de la rencontre. Son but à la fin du temps réglementaire a sauvé son match mais il s'est avéré insuffisant finalement. La prolongation aurait dû lui permettre d'exposer son talent, notamment en vue du Ballon d'Or mais, totalement inhibé, il a laissé l'essentiel des responsabilités à son jeune coéquipier.