Plus

Iga Swiatek : "J'ai apprécié ce sentiment nouveau de me sentir un peu plus à l'aise sur gazon"

Iga Swiatek
Iga SwiatekDaisuke Urakami / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun via AFP
La Polonaise Iga Swiatek (4e mondiale), qualifiée jeudi pour sa première finale à Wimbledon sur un gazon qu'elle maîtrisait jusqu'ici moins que la terre battue ou le dur, a reconnu être surprise par son parcours à Londres.

"Oui, c'est sûr", a répondu la quintuple lauréate en Grand Chelem quand une journaliste lui a demandé en conférence de presse si sa qualification pour la finale du troisième Grand Chelem de la saison l'étonnait.

Si on lui avait dit en début de saison que c'était à Wimbledon qu'elle réaliserait son meilleur parcours en Grand Chelem, "je ne dirais pas que je n'y aurais pas cru parce que dans le tennis, beaucoup de choses peuvent arriver. Mais j'imagine que je me serais dit qu'il faudrait apprendre beaucoup et faire beaucoup d'efforts" pour atteindre la finale sur les courts de l'All England Club, a affirmé Iga Swiatek, battue en demi-finales de l'Open d'Australie et de Roland-Garros plus tôt dans l'année.

La Varsovienne de 24 ans a rechigné à comparer cette finale à ses cinq premières en Grand Chelem, toutes remportées.

"Chaque Grand Chelem était totalement différent, c'est difficile de comparer les parcours. Mais c'est sûr que jusqu'ici, j'ai apprécié ce sentiment nouveau de me sentir un peu plus à l'aise sur gazon", a déclaré Swiatek à deux jours de la finale qu'elle disputera contre l'Américaine Amanda Anisimova (12e), tombeuse de la nº1 mondiale Aryna Sabalenka plus tôt dans la journée.

Battue 6-2, 6-0 par Swiatek jeudi en demi-finales, Belinda Bencic "ne regrette rien", a-t-elle assuré en conférence de presse.

"Iga a tout simplement joué à un niveau différent, elle ne m'a laissé entrer dans le match à aucune seconde. J'ai donné le meilleur de moi-même, je suis très fière de ce tournoi", a affirmé celle qui est revenue sur le circuit à l'automne 2024, quelques mois après avoir donné naissance à une fille.

"Je retire beaucoup de positif de Wimbledon, a poursuivi la Suissesse de 28 ans. Mentalement, j'ai été très bonne pendant le tournoi. Je n'ai pas eu l'impression de joueur un tennis extraordinaire durant chacun de mes matches, mais ça me donne en réalité un peu plus de confiance que si j'avais joué de façon exceptionnelle. J'ai l'impression de réussir à gagner des matches même sans jouer mon meilleur tennis".

"Je voulais revenir dans le top 20 d'ici la fin de l'année et j'ai atteint mon objectif", s'est réjouie celle qui était classée 489e mondiale en début d'année et réintégrera effectivement le cercle des vingt meilleures joueuses mondiales après Wimbledon, cinq ans après avoir occupé le quatrième rang mondial.