"Cinq des personnes interpellées étaient des supporters du Napoli et les trois autres des supporters allemands", a déclaré Alessandro Giuliano lors d'une conférence de presse.
Les autorités italiennes ont interdit aux supporters résidant à Francfort de se rendre au stade pour le match, craignant d'éventuelles violences, mais un groupe de supporters du club allemand a tout de même fait le voyage jusqu'en Italie. Des images ont montré des supporters se heurtant aux forces anti-émeutes et une voiture de police en flammes, des objets étant lancés en direction de la police tandis que des tables et des chaises renversées gisaient sur le sol.
Selon les médias italiens, les supporters locaux ont jeté des pierres et des bouteilles sur les bus transportant les fans de l'Eintracht, endommageant une vitre. Quelque 600 d'entre eux ont fait le déplacement depuis l'Allemagne.
"Ce ne sont pas des supporters, ce sont des criminels, des voyous. Je me demande s'ils feraient le même bazar en Allemagne...", a écrit le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini sur Instagram, tout en exprimant son "soutien total" à la police sur le terrain. Des supporters se sont également affrontés avant le match aller à Francfort.
L'Eintracht a été informé la semaine dernière de la décision de l'Italie de ne pas autoriser ses supporters à entrer dans le stade, le club réagissant avec colère et qualifiant cette décision d'"ingérence inacceptable".
