PIERRE DE COUBERTIN - La rencontre a démarré sous les roulements de tambours des ultras parisiens. Logique, lorsqu'il est question de victoire pour rester dans la lutte du top 3. Au courant, les hommes de la capitale ont d'abord donné, avant d'être mis en difficulté. Ils ont cependant su s'imposer à la dernière minute (35-32).
Un semblant d'aisance...
Mikkel Lovkvist et Omar Yahia ont ouvert le match avec brio. Entre parade et but, les deux ont mis les Croates au défi. Elohim Prandi a suivi, tandis que le rythme s'est rapidement installé. Dynamiques, les locaux ont tenté de creuser l'écart dans les premiers instants. Cependant, Zagreb a commencé à répondre après six bonnes minutes (4-4). Paris a résisté (8-5, 11e minute).
Grâce à de nouveaux arrêts d'un Lovkvist décidément bien en forme, l'avantage s'est solidifié du côté des parisiens (11-6, au 1/4 d'heure de jeu). Toujours rapides, cohérents, et efficaces, le PSG n'a cessé de briller face à des adversaires moins vigoureux.
Manifestement tout-puissant, le PSG a dominé un temps. Il a ensuite petit à petit été rattrapé suite à une série d'erreurs offensives et défensives. Ainsi relâché, il a été nettement fait face à des Zagrébois déterminés avant la pause (16-14, 26e). Le club menait néanmoins à la mi-temps (18-17).
... avant une descente étonnante
Après la reprise, les Parisiens ont de nouveau été confrontés à des rivaux coriaces. Les formations se sont alors rendues coups pour coups pendant plus de 10 minutes. Plus en difficulté encore, l'équipe locale a sérieusement commencé à perdre du terrain au profit des Croates, plus précis (22-25, 41e).
Le manque de justesse a d'ailleurs été l'un des points noirs de cette 2nde période. Que ce soit devant le but ou entre eux, les joueurs n'ont pas su convertir de belles occasions. Et face à une défense de Zagreb de plus en plus confiante, cela est devenu de plus en plus compliqué (23-26, 45e).
Sous les huées de tout le stade, les visiteurs ont poursuivi leurs efforts. Mais, le PSG n'avait pas dit son dernier mot. Les anciens, tels Luc Steins et Ferran Solé, ont tout donné pour remonter. Cela leur a permis de revenir au score dans les dernières minutes (30-30, 54e).
La fin du match a été des plus électriques. Les deux équipes n'ont rien lâché. Paris s'est positionné devant jusque dans le tout dernier moment. Dans la clameur de tous les supporters, le club a signé son salut et limité la casse. Comme l'a certifié Steins en zone mixte à Flashscore : "On n'a rien lâché jusqu'au bout et c'est ce qui a fait la différence".