Elles vont devoir se mobiliser dès les premiers instants. A Bâle ce jeudi, l'Équipe de France féminine de handball a rendez-vous avec la Pologne pour disputer le premier match de l'Euro 2024. Défaites par l'Espagne au Tournoi de France (27-28), mais vainqueures de l'Angola en préparation (30-24), les Bleues devront s'employer rapidement et veiller à tous les aspects de leur jeu pour triompher.
"Être en état de marche dès le premier soir"
Ce n'est un secret pour personne : l'Euro de handball est l'une des compétitions les plus intenses et denses qui existe. Passée à 24 équipes cette année, elle verra s'affronter de nombreuses joueuses, le tout à un rythme important. Par conséquent, la France n'aura pas beaucoup de répit. Elle visera également une qualification rapide au tour principal. Le défi sera par conséquent de l'emporter d'emblée pour mieux amorcer la suite de la compétition. Et ce, même si cela s'avère fatiguant.
"On part sur onze matchs en trois semaines, avec la fatigue inhérente aux déplacements qui s’ajoute. C’est important de ne pas griller des jokers trop tôt et de pouvoir garder de la fraicheur", a indiqué Sébastien Gardillou à la FFH. Mais avec un bon groupe et des jokers à tous les postes, il a également assuré que la machine était en marche.
"Ce tour préliminaire est très piégeur mais, pour autant, on se doit de passer au tour principal avec le maximum de points. Il faudra donc être en état de marche dès le premier soir", a-t-il poursuivi. La Pologne constitue ainsi une véritable 1re étape, même si sur le papier, les Françaises devraient avoir l'avantage. Son adversaire a perdu ses 4 derniers matchs, et n'a plus gagné depuis septembre. Il conviendra de le maîtriser.
"Ces filles veulent gagner cette compétition"
Parmi le groupe tricolore figurent la plupart des joueuses déjà présentes aux Championnats du monde l'an dernier, mais 7 d'entre elles font aussi partie de l'équipe depuis 2018. Elles ont ainsi connu la finale ratée en 2020 (contre la Norvège, 20-22), et l'échec de 2022 (éliminées en 1/2 finales par la Norvège, 28-20). Un succès en 2024 leur apporterait enfin la satisfaction de rayonner à travers l'Europe.
"Ces filles le disent clairement, elles veulent gagner cette compétition...", a insisté Gardillou, renforçant cette idée d'appétit avant le début du tournoi.
Avec quelques irrégularités défensives, mais l'envie de bien faire, les joueuses pourraient monter en puissance pour atteindre le tour principal - voire plus. Réponse après le 2 décembre, date à laquelle la phase préliminaire se terminera pour les Tricolores avec un match contre le Portugal.