Après une entrée en lice sans soucis dans ce Championnat du monde contre le Qatar, c'est le même genre de match qui attendait l'équipe de France hommes de handball ce soir. Le Koweït ne devait guère opposer de résistance aux hommes de Guillaume Gille, qui en profitait pour lancer ce soir Elohim Prandi, de retour de blessure. La qualification pour le tour principal était au bout de ces 60 minutes.
Néanmoins, comme contre le Qatar, les Bleus mettaient un certain temps à se mettre en place. De quoi permettre aux Koweïtiens de faire jeu égal, et à Abdulaziz Althafiri de briller dans les cages via quelques parades de haut niveau. Mais bien évidemment, cela ne durait qu'une dizaine de minutes, et lentement mais sûrement, la France mettait la main sur la rencontre.
Et à partir du moment où les Bleus fermaient la porte en défense, la démonstration attendue commençait. Benoît Kounkoud et Thibaud Briet faisaient admirer leur force de frappe, mais c'est tout l'attelage bleu qui était au diapason. L'écart dépassait aisément les dix points, pour atteindre 13 à la pause (21-8). L'occasion de faire tourner l'effectif, et d'impliquer des joueurs comme Nicolas Tournat. Mais on appréciait aussi l'influence de Melvyn Richardson, pour sa 101e sélection. Parfaitement imbriqué dans la circulation de balle, il faisait également étalage de sa puissance au tir.
C'était aussi l'occasion de voir Julien Bos, un des invités surprise de la liste. Les Bleus déroulaient, et lâchaient même les chevaux en fin de rencontre pour une victoire 43-19. Pas grand chose à retenir, si ce n'est le sérieux des Français, qualifiés pour le tour principal comme prévu, et qui auront un dernier galop d'essai samedi contre l'Autriche avant le début des choses sérieuses.