L'équipe de France féminine de handball parviendra-t-elle à conserver son titre de Championne du monde ?

La France se tient prête pour son entrée en lice au mondial 2025.
La France se tient prête pour son entrée en lice au mondial 2025.@FRAHandball

Ce vendredi, la France entame ses Championnats du monde féminin de handball. Championnes du monde en titre, les Bleues devront se mobiliser directement contre la Tunisie pour bien rentrer dans la compétition.

Elles font partie des favorites mais tout a changé. Les Bleues se jettent dans le grand bain des Championnats du monde de handball ce vendredi contre la Tunisie. Un adversaire parfaitement prenable, mais qui pourra mettre en lumière les failles de l'équipe de France. Sans leur capitaine et sous la direction de Sébastien Gardillou, les joueuses sont néanmoins prêtes à relever le défi et pourquoi pas, marquer l'histoire encore une fois.

Une nouvelle ère

Le temps est à la nouveauté ! Après le départ d'Olivier Krumbholz (post JO 2024), Sébastien Gardillou a repris les rênes de la sélection. Avec elle, il a vécu un Euro plutôt correct mais éreintant, ainsi qu'une décevante 4ᵉ place. Depuis, l'équipe de France a évolué. Certaines joueuses sont parties à la retraite, tandis que d'autres ont eu un enfant. Le Mondial apparaît donc comme une opportunité de lancer de nouvelles choses.

"On aborde la compétition avec la volonté de s'engager pleinement, avec de l'ambition, mais aussi de l'humilité. L'équipe a été savamment remaniée depuis le dernier Euro. C'est important pour nous d'agglomérer les forces en présence, c'est-à-dire les joueuses qui performent à Metz et à Brest. On va notamment remettre Léna Grandveau au centre du jeu", a fait valoir le sélectionneur au Républicain, la semaine dernière.

Aux abonnées absentes, on trouve Laura Glauser et Grace Zaadi (blessées), Estelle Nze Minko, Chloé Valentini et Laura Flippes. Mais, ce n'est pas pour cela que les Françaises ne peuvent pas entamer la compétition pleines d'espoir. Hatadou Sako, Orlane Kanor, Oriane Ondono ou encore Alicia Toublanc seront là pour guider les nouvelles et faire en sorte que tout se passe bien.

"C'est une reconquête. Ce collectif doit monter en charge tout au long de la compétition. On espère tous arriver en demi-finale. On va travailler avec un niveau d'exigence fort pour pouvoir rencontrer tous nos adversaires avec l'envie de performer et d'être bien meilleur qu'eux. L’enseignement, c'est d’aller à l'essentiel dans le travail tactique, dans l’organisation des entraînements, dans les déplacements et le quotidien", a souligné Gardillou.

Une préparation encourageante

Les Françaises ont remporté le Tournoi de France avant de s'envoler vers les Pays-Bas. Cependant, elles ont éprouvé beaucoup de difficultés à venir à bout de l'Angola, ce qui annonce "beaucoup de secteurs à améliorer si on veut matcher avec les meilleures nations du monde", a confirmé Gardillou. "L’idée est d’être sur un chemin, et l’équipe est sur un chemin qui m’intéresse."

Les joueuses ont besoin d'engranger de la confiance et de l'expérience. Ce qui sera forcément le cas durant la compétition. Elles se sont néanmoins bien entraînées et sont fin prêtes pour démarrer avec agressivité ce vendredi.

Lors de ce tour préliminaire, la France fera face à la Tunisie, la Pologne et la Chine. Des équipes à sa portée. 

Son premier rendez-vous aura lieu ce vendredi à 21h. 

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