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Grâce à un but providentiel de Murillo, l'OM s'impose à Strasbourg et prend la tête de la L1

Strasbourg est tombé de haut
Strasbourg est tombé de hautFrederick FLORIN / AFP / AFP / Profimedia

Mené 1-0 jusqu'au dernier quart d'heure, l'OM a renversé Strasbourg avec des buts de Pierre-Emerick Aubameyang et Amir Murillo (1-2). Les Olympiens prennent la tête de la Ligue 1.

Fort d'une victoire lundi soir lors du Classique contre le PSG, l'Olympique de Marseille se déplaçait à Strasbourg avec l'envie de faire fructifier ce succès de prestige, contre un adversaire qui lui avait fait très mal la saison dernière. C'est réussi, au bout d'un match mal engagé et renversé dans le dernier quart d'heure (1-2). Mieux : voilà l'OM en tête du championnat.

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Emegha frustré

Dans une Meinau où les Ultras font la grêve des encouragements, Roberto de Zerbi, suspendu de banc, a laissé sur le banc Benjamin Pavard, Emerson Palmieri, Mason Greenwood et Pierre-Emerick Aubameyang. La première occasion a été l'oeuvre de Pierre-Emile Höjbjerg mais son enchaînement contrôle-volée est passé au-dessus (2e). Strasbourg a répondu avec un circuit de passes intercepté in extremis par Matt O'Riley avant que le pressing très haut ne pousse les Olympiens à concéder un corner, sans conséquence (6e). 

L'OM s'est procuré deux vraies situations à la suite. Sur une frappe enroulée de Timothy Weah légèrement déviée par Mamadou Sarr, Mike Penders a relâché la balle mais Igor Paixao a été trop court (8e). Quasiment dans la continuité, il n'a fallu qu'une paire de mètres pour qu'Amine Gouiri ne vienne couper au second poteau un centre de volée d'Amir Murillo (9e). Manifestement inspirée, Leo Balerdi a voulu apporter son écot, un lob de 40 mètres non cadré (13e). 

C'est Emanuel Emegha qui a trouvé la faille. Servi en profondeur, il a dribblé Gerónimo Rulli avant de conclure du gauche mais le capitaine était hors-jeu (17e). Une nouvelle alerte a eu lieu dans la foulée mais Valentín Barco, seul au second poteau sur un contre, n'a pas pu croiser suffisamment à la réception d'un centre de Diego Moreira (20e). 

Les impacts sont devenus plus secs. Nayef Aguerd et Murillo ont été avertis coup sur coup. Après une faute de Ben Chilwell, Gouiri a cadré un coup à 20 mètres mais Penders s'est bien détendu (30e). L'Algérien a ensuite eu un face-à-face après une récupération haute de Weah mais il a tiré à côté avant d'être signalé hors-jeu (32e). L'OM a voulu forcer la décision avant la pause mais Penders a boxé une frappe de Paixao (41e). 

Aubame et Murillo renverse tout, Panichelli rate tout

La deuxième période a failli très mal commencer pour l'OM. Devancé par Emegha, Aguerd a été proche du deuxième jaune mais c'est la claque du Néerlandais qui a été sanctionnée quoique postérieure au tirage de maillot. De quoi tendre Liam Rosenior et Pancho Abardonnado (47e). 

Dans la foulée, un nouveau but du Racing a été annulé pour un hors-jeu, à nouveau d'Emegha alors qu'il avait servi Abdoul Ouattara, entré à la pause. Après analyse de la VAR, l'ouverture du score de l'Anglais a été validé (50e). 

Contraint de faire la course de l'arrière, l'OM s'est procuré deux occasions successives mais ni Gouiri (51e), ni Paixao (53e) n'ont cadré. 

De part et d'autres, des changements offensifs ont été faits : Greenwood et Aubameyang pour l'OM, Joaquín Panichelli après la blessure d'Emegha pour Strasbourg. L'Argentin a été tout proche de faire le break mais, alors qu'il n'avait plus qu'à mettre la tête après une remise du bout du pied de Samuel Amo-Ameyaw, Aguerd l'a devancé in extremis (67e). Les Olympiens étaient à la rupture et Panichelli a manqué trois autres possibilités. 

Mais à trop vouloir jouer, le Racing s'est piégé et Aubameyang en a profité. Après un bon pressing aux abords de la surface, Höjbjerg a récupéré le ballon et n'a eu qu'à décaler le Gabonnais. Penders a repoussé la première tentative mais "Aubame" n'a pas manqué la deuxième (78e). 

Le sens du match venait de s'inverser et Höjbjerg, de la tête, a touché le poteau droit, avant d'être signalé hors-jeu (79e). L'expérience olympienne a contraint les Alsaciens à reculer leur bloc. Greenwood est revenu sur son pied gauche pour chercher le ras du poteau mais son tir trop écrasé a mis dans les gants de Penders (88e). 

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Sous la pluie, Panichelli a eu la balle de la victoire au bout du pied sur un second ballon consécutif à un corner mais il a tiré au-dessus (89e). Puis une deuxième, à la limite du hors-jeu (90e). 

Mais c'est l'OM qui va faire basculer le match de son côté. Sur un centre venu de la droite, Robinio Vaz a catapulté une tête puissante repoussée sur la barre par une parade réflexe de Penders; or en deuxième lame, Murillo a surgi pour reprendre du gauche pour délivrer son équipe (90e+1). 

Avec cette victoire au mental, l'OM achève une semaine réussie, voire fondatrice pour le reste de la saison.