France
Maignan (5)
Koundé (4) puis Gusto (5) Konaté (7) Upamecano (5) T.Hernandez (3)
Tchouaméni (5) Koné (6)
Barcola (5) puis Coman (5) Olise (3) puis Ekitiké (-) Thuram (7) puis Rabiot (-)
Mbappé (7)
Islande
Olafsson (7)
Palsson (4) Ingason (7) Gretarsson (5) puis Hlynsson (-) Ellertsson (4)
Thorstensson (3) puis Helgason (-) Johannesson (6) puis Thordarson (-) Haraldsson (7) Anderson (3) puis Bjarkason (-)
A.Gudjohnsen (7) D.Gudjohnsen (3) puis Magnusson (-)
Le MVP : Marcus Thuram
On s'attendait à un 4-4-2 mais l'Intériste s'est principalement retrouvé collé à la bande gauche. Exactement une position où il a souvent été critiqué. A priori, ça ne partait pas fort. Mais rien que sur sa première période, il a montré qu'il était plus qu'un recours, même s'il ne sera jamais un ailier. Alors que la partition bleue était morne, c'est lui qui est allé chercher un penalty qui a permis de revenir au vestiaire sur un score de parité. Avant cela, il a poussé Elias Olafsson à une première parade en face-à-face avant de le contraindre à plongeon énorme sur une belle reprise de la tête qui aurait pu profiter à Manu Koné. En deuxième période, sa confiance s'est notamment traduite par un enroulé du droit qui est passé à côté. Il a su saisir sa chance.
Le Patron : Kylian Mbappé
Un but sur penalty et une passe décisive : statistiquement, c'est une soirée réussie. Au-delà de cela, c'est son comportement qui en fait un patron, dans une position plus reculée de meneur de jeu. En l'espèce, cela n'a pas été particulièrement probant car s'il a multiplié les initiatives, elles ont manqué de précision et de timing. Mais c'est dans ce genre d'opposition, contre ce type d'adversaire que le capitaine des Bleus peut développer un nouveau rôle au sein de cette équipe en prévision des grands tournois internationaux. Un registre dans lequel il est finalement attendu depuis plusieurs années.
La Bonne Surprise : Andri Gudjohnsen
L'aîné de la fratrie Gudjohnsen a montré que la maîtrise de l'extérieur du pied relevait de la tradition familiale. Idéalement positionné pour récupérer une passe loupée de Michael Olise, sous pression à la relance, l'attaquant n'a pas tremblé pour ouvrir la marque sur l'une des rares opportunités islandaises de la première période. Sans la VAR qui a puni un tirage de maillot sur Ibrahima Konaté, il aurait signé un doublé qui valait un point.
La Déception : Théo Hernandez
Si Michael Olise a commis une grosse bourde et si Jules Koundé n'a existé qu'en début de match, c'est la prestation de Théo Hernandez qui interpelle. Totalement absent des débats, aussi bien offensivement que défensivement, le latéral gauche est passé totalement inaperçu dans un match où sa vitesse et sa capacité à se projeter auraient dû étirer le bloc compact islandais. Il a également été tout proche de provoquer un penalty absurde en deuxième période alors que le score était encore de 1-1. Une performance inquiétante.