17h30 : Paris Saint-Germain - AS Monaco
Il y a des palmiers et du soleil dans les deux villes mais pour le reste, le décor a quelque peu changé entre le Stade Louis-II, théâtre du premier acte du duel cette saison, le 18 décembre, et le stade "974" qui accueille le second dimanche.
Dans cet atypique écrin, composé de conteneurs pas encore démontés après l'organisation du Mondial-2022, les deux équipes ont de surcroît la motivation d'un titre à glaner en un seul match.
Le PSG, détenu par Qatar sports investments (QSI), a l'avantage de jouer dans sa "seconde maison", dixit l'entraîneur Luis Enrique. Le club a déployé une véritable armada pour la mini-tournée qu'il a organisée, sitôt la destination et la date connue après l'annulation du plan initial à Pékin en août puis le refus d'une offre venue de Côte d'Ivoire.
Arrivés depuis jeudi, les Parisiens enchaînent entraînements et opérations promotionnelles, facilitées par les sponsors qu'ils partagent avec l'organisation du Trophée des champions.
"Tout le monde sait que le PSG et le Qatar ont de bonnes relations, mais nous sommes heureux d'être là et d'affronter Paris au plus haut niveau", a souligné l'entraîneur monégasque Adi Hütter.
Dynamiques contraires
La bonne humeur de Luis Enrique lors d'une mini-conférence de presse jeudi depuis l'avion n'était pas feinte: le coach ne demandait rien tant que de passer à une nouvelle étape après une première partie de saison laborieuse, marquée par quelques tensions internes. Le PSG domine certes le championnat, comme il l'a démontré à nouveau contre Monaco sur ses terres, mais il est à une 25e place éliminatoire en Ligue des champions.
Et c'est en janvier qu'il devra inverser la tendance avec ses deux derniers matches dans la compétition qui lui tient le plus à coeur, contre Manchester City le 22 janvier et à Stuttgart le 29 janvier.
"Ca va être passionnant parce que des échéances importantes nous attendent", s'est réjoui Luis Enrique.
Le Trophée des champions est à ce titre un test, d'autant plus probant que l'effectif parisien est au grand complet, avec les retours de blessure de Gonçalo Ramos ou encore de Lucas Hernandez, mais aussi l'inclusion des indésirables, avant une éventuelle vente, Randal Kolo Muani et Milan Skriniar.
Par moment très inquiétant dans ses séquences offensives stériles, Paris a semblé redresser la barre en toute fin d'année 2024: victoire large à Salzbourg (3-0), mais aussi à Marseille sur le même score et contre Lyon (3-1), contre Monaco après avoir été mené et qualification en Coupe de France aux tirs au but à Lens.
Monaco semble pris dans une dynamique contraire, après une série de déconvenues qui lui ont fait perdre sa place de dauphin en Ligue 1 et l'ont mis sous tension en Ligue des champions. Cela n'a pas empêché le club samedi de prolonger de deux ans le contrat de son entraîneur Adi Hütter.
Le technicien autrichien a estimé que Monaco devrait réaliser le "match parfait" pour espérer soulever le Trophée, avec le milieu de terrain comme secteur de jeu "décisif" dans la rencontre. "Le PSG a l'un des meilleurs milieux d'Europe", a-t-il salué. Tout en louant la polyvalence du sien, apte à opérer en possession ou en contre.
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