Comme annoncé, le Besiktas a organisé une conférence de presse ce samedi afin d’éclaircir la situation de Rafa Silva. Serdal Adali, président du club stambouliote, a détaillé tous les aspects du dossier de l’ancien joueur du Benfica.
"Rafa a quitté le terrain à la 73e minute lors du match contre Basaksehir. Son agent a demandé une réunion, ce qui a été accepté. Ensuite, nous avons rencontré Rafa et dîné ensemble. J’ai pensé qu’il y avait un souci avec son remplacement et nous voulions régler cela. Nous avons beaucoup travaillé pour y parvenir. Mais lorsque j’ai parlé avec Rafa, il m’a dit qu’il n’avait de problème avec personne et qu’il souhaitait arrêter le football", a-t-il expliqué.
"Après un certain temps, il a changé d’avis et a exprimé le souhait de partir ailleurs, avançant d’autres raisons. Il n’est pas nécessaire de chercher des responsables. Nous voulions Rafa dès le début. Nous n’avions aucune dette envers lui sur le plan financier. Nos attentes à son égard restent les mêmes. Nous l’avons toujours traité avec beaucoup d’attention, en répondant à tous ses besoins. Il a été accueilli comme l’un des nôtres. En tant que supporter du Besiktas, est-ce que je voudrais voir partir l’un de mes meilleurs joueurs ?", a-t-il interrogé.

Décision attendue avant la fin de la soirée
Le dirigeant turc est allé plus loin et a affirmé que si Rafa maintenait sa décision, le Besiktas porterait l’affaire devant la FIFA.
"S’il souhaite partir, il a été informé qu’il existe une clause. L’agent de Rafa a répondu : ‘Laissez-moi apporter trois millions d’euros et le laisser partir’. Ici, c’est le Besiktas. Les joueurs ne peuvent pas imposer leurs propres règles. Si un joueur veut quitter le Besiktas, c’est le club qui fixe les conditions et la décision finale appartient au Besiktas. Rafa est un joueur sous contrat".
"Soit il rend immédiatement l’affection qui lui est témoignée et respecte ses obligations jusqu’à la fin de son contrat, soit il remet son contrat et s’en va. S’il refuse, il ne pourra aller nulle part avant la fin de son engagement. Si nécessaire, nous le paierons et il restera ici. Mais personne ne peut partir simplement parce qu’il en a envie. Personne ne peut manquer de respect au Besiktas. Si besoin, nous saisirons la FIFA. Le Besiktas ne renoncera pas à ses objectifs", a-t-il poursuivi.
Enfin, le président du Besiktas a assuré que l’international portugais prendrait sa décision avant la fin de ce samedi.
"Il a demandé un délai jusqu’à ce soir et prendra sa décision finale. Je ne laisserai pas partir Rafa juste pour trois ou six millions. J’espère qu’il reviendra et se concentrera. Il lui reste un an et demi de contrat. J’espère qu’il trouvera la bonne voie", a-t-il conclu.
