Dominé, le Napoli n'a jamais rompu et a fini par s'imposer face à l'Inter ce samedi. Les hommes d'Antonio Conte se sont montrés ultra efficaces sur les phases de transition pour contrer des Nerazzuri qui se sont procurés plus d'occasions, mais sans réussir à conclure. En deuxième période, les largesses défensives des hommes de Chivu ont permis à Naples de prendre le large, 3-1, et d'asseoir sa domination au sommet de la Serie A. Les champions en titre ont 18 points, un de plus que l'AC Milan qui n'a fait qu'un match nul à Pise vendredi.
Un pénalty pour lancer le Napoli, contre toute attente
Dans une partie dominée par les Nerazzuri, Alessandro Bastoni a déjà l'occasion d'ouvrir le score à la 9e minute, sur un corner venu de la gauche tiré par Hakan Çalhanoglu. Dans la surface de réparation, le défenseur prend le ballon un peu du dos, mais sa tentative passe de peu à côté du poteau gauche de Vanja Milinkovic-Savic (9e). Le gardien serbe devra de nouveau s'illustrer quelques minutes plus tard, signant une énorme parade devant Lautaro Martinez, trouvé bien seul dans la surface de réparation et auteur d'une frappe du droit puissante. De loin, Nicolò Barella insiste d'un geste acrobatique, mais frappe à côté (15e).
Contre le cours de la rencontre, Mateo Di Lorenzo obtient un pénalty alors qu'il était à la réception d'une passe filtrée de Frank Anguissa. Mais il est bousculé par Henrikh Mkhitaryan puis Francesco Acerbi dans la surface (28e). Kevin de Bruyne s'en charge aux 11 mètres, enfonce parfaitement, mais... se blesse à la cuisse sur l'action, 1-0 (33e). Et doit laisser sa place. L'Inter répond avec un gros coup de tête d'Alessandro Bastoni sur corner, qui ne prend que l'équerre du but napolitain (41e).
Avant la pause, les hommes de Cristian Chivu ont deux fois l'occasion de repasser devant : trouvé dans la surface de réparation, Lautaro Martinez prend sa chance du pied droit mais croise trop (45e+2). Puis servi dans la surface de réparation, après une touche, Denzel Dumfries s'élève plus haut que tout le monde et tente une tête, qui s'écrase sur le poteau droit du gardien napolitain, battu (45e+3).
Un but sublime de McTominay pour faire le break
Au retour des vestiaires, l'Inter domine encore, mais Naples fait le break sur un contre merveilleux : Leonardo Spinazzola renverse le jeu en cherchant Scott McTominay dans la profondeur, qui attend le rebond, avant de marquer, d'une grosse frappe croisée du pied droit, 2-0 (54e). Yann Sommer est battu sur son côté droit. Mais la partie est relancée après une main dans la surface d'Alessandro Buongiorno, qui offre l'opportunité à Çalhanoglu de réduire le score, 2-1 (58e).
Ça n'était pas du goût du Napoli, et encore moins d'Anguissa qui, sur une touche et une remise de David Neres, transperce toutes les lignes intéristes pour venir armer une frappe puissante du pied gauche, contre laquelle Sommer ne peut rien, 3-1 (66e). Et McTominay prend sa chance à son tour sur un nouveau trou d'air dans la défense de l'Inter, avant d'être signalé hors-jeu (68e).
Et alors que les choses se tendent, avec des Intéristes qui sortent progressivement de la rencontre, Neres file seul dans la profondeur. Il prend une première frappe contrée par Acerbi puis tergiverse trop sur sa reprise et finit par se faire reprendre par une défense à retardement (79e). Martínez ne peut pas non plus sauver les siens sur cette tête, déviée par Juan Jesus (87e). Même sort pour cet autre coup de casque de Pio Esposito, reprenant un centre de Manuel Akanji (90e+5). Sur le banc, Dumfries ne peut que constater : le Napoli a eu moins d'occasions mais a été plus efficace.
