Si personne ne peut reprocher à l'Inter d'avoir un œil sur sa première finale de Ligue des champions depuis 13 ans le mois prochain, il s'est défendu comme une équipe qui sait qu'il y a encore du travail à faire dans la course aux quatre premières places. Les champions de Naples, en revanche, ont joué avec une liberté qui leur a permis de dominer à la fois le ballon et les occasions en première mi-temps, André Zambo Anguissa envoyant une frappe de 20 mètres juste à côté, avant que Victor Osimhen ne place une tête directement sur André Onana.
Un carton rouge pour le milieu de terrain de l'Inter, Roberto Gagliardini, à l'approche de la mi-temps, a donné plus d'élan à un Napoli déjà supérieur, et une frappe bien frappée de Di Lorenzo a obligé Onana à intervenir quelques minutes après la pause.
La résistance des visiteurs était d'abord impressionnante, et après avoir semblé reprendre le dessus, Simone Inzaghi faisait entrer de nouveaux renforts juste avant l'heure de jeu. Cependant, les vagues bleues continuaient de s'abattre sur la défense de l'Inter.
Sans surprise, la pression finit par payer. Anguissa trouve la faille pour son équipe en se retournant et en expédiant une frappe des 12 mètres dans les filets.
L'Inter, réduit à 10, n'a jamais baissé les bras et a réussi une égalisation improbable par l'intermédiaire de Romelu Lukaku, qui s'est débarrassé de Juan Jesus pour marquer d'un coup de poignard devant des supporters stupéfaits.
Mais Naples, clairement frustré par la résurgence tardive de l'Inter, n'était pas prêt à partager les points et réalisait un doublé en fin de match pour battre ses visiteurs, réduits à dix. Le capitaine Di Lorenzo a d'abord placé une superbe frappe du gauche dans la lucarne, avant que Gianluca Gaetano n'inscrive son premier but à Naples à quelques secondes de la fin du match.
Bien sûr, l'Inter aura l'esprit ailleurs avec une qualification en Ligue des Champions en poche et une grande finale à l'horizon, mais elle se demandera ce qui aurait pu se passer sans ce carton rouge.