L'Inter reste leader de Serie A. Les hommes de Simone Inzaghi en était déjà sûr depuis le match nul 0-0 qui a départagé le Napoli, deuxième avec 61 points, et Venise sur les coups de midi, mais ils confortent leur statut de leader du championnat italien et pointent désormais trois points devant leur rival du Sud. Une place que les Nerazzurri doivent à leur victoire 2-0 face à l'Atalanta, troisième, et à un but héroïque de Carlos Augusto, qui revenait tout juste de blessure.
Deux tirs cadrés seulement en première période
Après une première période bien musclée, surtout au milieu de terrain, les spectateurs du Gewiss Stadium n'ont que deux réelles occasions à se mettre sous la dent. Marcus Thuram d'abord trouve le poteau après une remise de Lautaro Martinez. Il s'en va seul au duel avec Marco Carnesecchi et prend l'option du plat du pied gauche croisé au sol mais le ballon s'en va frapper la base du poteau droit (7e). Le Français lance un temps fort intériste, avec des centres de Denzel Dumfries ou des bons coups de pied arrêtés de Hakan Calhanoglu (17e).
Mais étonnamment, le héros milanais se nomme Yann Sommer, auteur d'une parade d'une extrême rapidité face à Marco Pasalic, qui reprenait de la tête à bout portant un centre de De Roon depuis son aile gauche (18e). Ça fonce sous la barre, mais les réflexes du Suisse sont plus forts. L'Atalanta enchaîne et Ademola Lookman, souvent trop seul tente de concrétiser le temps fort. Le rythme de la rencontre retombe et l'Inter réclame un pénalty, en vain.
Calhanoglu en sauveur
Au retour des vestiaires, le rythme est à nouveau cassé mais par une aide médicale nécessaire à un supporter milanais en tribunes. Le match à peine repris, les Intéristes ouvrent le score sur un corner de Calhanoglu repris par Carlos Augusto qui arrive lancé pour smasher de la tête (54e). Mateo Retegui et Ederson tentent bien de répondre mais la frappe du Brésilien est beaucoup trop croisée (60e). Mais l'Inter est plus tranchante, à l'image de cette frappe en force de Calhanoglu depuis l'axe des 20 mètres, que Carnesecchi capte en deux temps (64e).
Martinez va lui aussi faire trembler les joueurs de Gasperini en signant un but d'un tacle rageur, finalement refusé pour une faute préalable sur Berat Djimsiti (72e). À leur tour, Thuram puis Alessandro Bastoni vont chercher le but du break. L'Atalanta enterre définitivement ses chances à la 81e minute, lorsqu'Ederson obtient deux cartons jaunes coup sur coup pour avoir protesté puis applaudi l'arbitre. Logiquement, la Dea est crucifiée par Martinez en bout de match, servi dans la profondeur par Nicolo Barella avant d'ajuster le gardien adverse (87e).
Seul à gauche de la surface, Alessandro Bastoni veut signer le 3-0 et prend le temps de contrôler pour frapper en force, mais c'est trop en force pour accrocher les montants de l'Atalanta (90e+2). Frustré, il ira calmer ses nerfs sur Daniel Maldini et prend un second jaune, direction le vestiaire. Le fils de Daniele va même se sentir pousser des ailes après ce mauvais geste et accéléré par un crochet intérieur pour s'ouvrir l'axe (90e+8). Mais sa frappe n'inquiète pas Sommer, qui exulte au coup de sifflet final.