C'était un match important dans la lutte pour une place en Ligue des champions. En forme, les locaux n'ont fait qu'une bouchée de leurs rivaux et pris provisoirement la 4e place de la Serie A (5-0).
Des Biancocelesti rattrapés
Les Romains ont été presser leurs adversaires dès le coup d'envoi. En pleine possession du ballon, ils se sont constamment lancés à l'assaut de la cage adverse. Bologne a bien tenté de résister - notamment au milieu de terrain, mais sa récupération a été vaine face à l'impact mis par les visiteurs dans les premières 10 minutes.
La tendance a commencé à s'inverser ensuite. La Lazio a reculé, laissant ses rivaux la possibilité d'attaquer. Et cela lui a été fatal. Jens Odgaard a marqué sur sa 1re occasion du bout du pied (16e). Désormais dominée, l'équipe de la capitale italienne est repartie déterminée vers le but adverse. Seulement, là encore, elle s'est fait reprendre et a bien failli encaisser à nouveau (23e). Ricardo Orsolini a également manqué une frappe importante (29e).
L'effort a continué du côté des deux équipes avant la mi-temps. Mais, la Lazio a éprouvé plus de difficulté à installer durablement son jeu. Et en conséquence, Bologne n'a fait qu'enchaîner ses offensives.
Des Rossoblù intraitables
Le retour des vestiaires n'a rien arrangé à la situation des Romains. Au contraire, Orsolini s'est distingué à nouveau pour enfin marquer avec efficacité grâce à un ballon piqué devant Ivan Provedel (48e). Et comme si cela n'était pas suffisant, les Bolognais ont enfoncé le clou de suite avec une 3e réalisation signée Dan Ndoye (49e). Mattéo Guendouzi avait au préalable perdu le ballon après le coup d'envoi du second but.
Aux alentours de l'heure de jeu, la Lazio a poussé. Bologne a résisté. Mieux, l'équipe de Vincenzo Italiano a continué de percuter sur les ailes pour mieux creuser l'écart. Santiago Castro a ainsi suivi le mouvement (75e) face à une défense romaine complètement désabusée.
Afin de sauver l'honneur, les visiteurs ont procédé à une multitude de changements. Mais là aussi, cela n'a pas eu l'effet escompté. Giovanni Fabbian a crucifié les espoirs romains d'un très beau coup de tête (84e).