"On avait une demande de tous les clubs qui était de jouer plus, en particulier pour les clubs qui ne sont pas qualifiés pour les Coupes d'Europe. Et donc on a cherché à recréer dans le contexte du sur-mesure, une compétition qui permettrait à la Seconde Ligue et à l'Arkema Première Ligue de pouvoir non seulement jouer des matchs de proximité dans un premier temps par phases de poules, puis après de faire rentrer en quarts de finale les clubs européens", explique le patron du football féminin français.
Le choix de la capitale de la Cote d'Ivoire pour y disputer la finale est venue suite à "un contact" qui garantit "un stade plein". "Pour des joueuses professionnelles, aller jouer un match à l'issue d'un certain nombre de tours qualificatifs dans un pays où le stade sera comble, c'était un événement tout à fait important", assure Jean-Michel Aulas. Il décrit une compétition où les premiers tours s'effectueront en poules organisées localement "pour éviter que les équipes se baladent dans toute la France au départ" avec une entrée "plus tardive" des clubs européens.
"Ce ne sera pas une coupe de la Ligue, ce sera une coupe avec un trophée d'un nom prestigieux d'une compagnie, probablement qui travaille un peu en Côte d'Ivoire aussi", explique-t-il. "C'est une grande victoire pour le foot féminin, se réjouit l'ancien président de l'OL. Je peux vous dire que toutes les joueuses que j'avais réunies cet après-midi pour parler de ça étaient ravies d'apprendre qu'on avait trouvé la compétition à laquelle elles s'aspiraient." Des primes importantes sont promises pour cette nouvelle compétition, même si Jean-Michel Aulas n'a pas voulu révéler les montants.