Flashscore France : Bonjour Margaux, comment ça va ?
Margaux Le Mouël : Écoutez, ça va. On a gagné il y a deux semaines, donc c'est sûr qu'une victoire, ça fait du bien pour la suite.
Vous êtes dans une semaine particulière avec ce Classique face au PSG très attendu. Comment le vivez-vous ?
C'est sûr que le Classico, c'est quelque chose de fort en France. Moi, qui suis fan de l'OM depuis toute petite, c'est quelque chose que j'attends avec impatience, je ne vais pas mentir. Après, on sait que Paris est dans le haut du classement ; elles sont en Arkema Première Ligue depuis longtemps. J'ai joué pas mal de matchs contre elles, donc je sais à quoi m’attendre. Mais chaque année, c'est une nouvelle équipe. Ça va être un beau match.
En arrivant à l'OM, c'est une date que vous aviez cochée dans votre calendrier depuis longtemps ?
Oui, c'est presque la première chose que j'ai regardée : quand est-ce qu'il va y avoir le Classico, surtout à domicile. On a envie qu'il y ait du monde qui vienne nous voir et qu'on fasse plaisir aux supporters, parce qu'ils viennent nombreux à Martigues et ça nous fait plaisir. C'est sûr que c'est un match particulier, mais ça reste un match comme les autres, c'est 90 minutes. À nous de montrer de quoi on est capable, qu'on progresse de match en match, et de continuer sur notre lancée.
Vous vous souvenez du match où l'OM avait battu le PSG chez les filles en 2017 ?
Non, je ne m'en souviens pas, mais j'en ai entendu parler en tout cas. Je me souviens surtout du premier Classico que j'ai vu, c'était cette année, et Marseille a gagné contre le PSG au Vélodrome chez les garçons. Donc je sais ce que c'est un Classico maintenant, et un Classico gagné en plus. Je ne sais pas si je suis le porte-bonheur ou pas parce que c’était le premier Classico que j’allais voir et on a gagné. J'espère que nous, on va pouvoir faire une belle performance aussi vendredi.
"Quand j'étais petite, mon frère avait un drapeau de l'OM au-dessus de son lit"
En tant que supportrice de l'OM depuis toute petite, qu'est-ce que ça représente pour vous de jouer pour l'OM dans un Classico ?
Je suis plus excitée à l'idée de jouer le PSG. Après, moi, je suis fan de l'OM, donc peu importe le match que je joue, j'ai le logo sur moi, je dois être performante à chaque match. Le PSG, c'est quelque chose de plus précieux, on va dire, parce que c'est le Classico. Mais c'est un match à aborder comme on le fait d'habitude. Si on l'aborde comme on le fait sur les matchs précédents, je pense qu'on peut produire de belles choses.
C'est un rêve pour vous de jouer ce Classico avec le maillot de l'OM ?
Oui, clairement, c'est un rêve depuis longtemps. Je suis pressée d'être vendredi.
Ça vous est venu comment, cette passion pour l'OM ?
C'était mon frère. Il était fan de l’OM, il est toujours fan de l’OM d’ailleurs. Quand j’étais petite, il avait un drapeau au-dessus de son lit. Ça a toujours été de famille. En Bretagne, je dirais qu'il y a plus de Marseillais que de Parisiens. Même quand j'allais voir des Guingamp-Marseille ou Lorient-Marseille, le public était toujours marseillais. Quand y avait des buts on avait l’impression d’être à Marseille à chaque fois. J’ai été baignée là-dedans.
Vous n’étiez jamais allée au Vélodrome avant de signer au club ?
Si. Je voulais attendre un bon moment pour y aller, pour être prête aussi et vraiment bien vivre le moment. J'ai été la saison dernière voir Marseille-Strasbourg. Mais après je n’avais jamais été voir d’autres matchs.
Donc même petite, vous vous contentiez des déplacements en Bretagne ?
Exactement, ou à Nantes. Parce qu'après, Marseille, c'est pas la porte d'à côté.
C'est comment de grandir en Bretagne en supportant l'OM, alors qu'il y a quand même pas mal de clubs locaux ?
Pour moi, c'est le plus grand club français, donc ce n'est pas du tout difficile d'être Marseillaise. J'ai aussi mon club formateur, Guingamp, où j'ai grandi, et ma famille est aussi guingampaise. J'ai ces deux clubs depuis toute petite, mais Marseille, ça reste mon club de cœur. Il y a beaucoup de Bretons qui sont pour d'autres clubs bretons, mais à la fois aussi pour Marseille.
"J'ai fait le choix de l'OM pour passer un cap dans ma carrière"
Cet été, vous avez quitté le Paris FC. Vous auriez pu aller à l'étranger, mais vous avez choisi l'OM. C'était une évidence ?
Oui, c'était une évidence. Le mercato a été assez mouvementé de mon côté, mais j'ai fait mes choix. J'ai beaucoup parlé avec l'Olympique de Marseille, ils m'ont proposé un beau projet. Il faut être patient pour que ça se construise, mais je n'ai pas de doute. Oui, je suis contente d'être à l'Olympique de Marseille aujourd’hui.
Le fait qu’Antoine Ferreira, ancien du Paris FC, ait pris la direction sportive à l’OM, ça a pu vous aider dans votre choix ?
Oui, après j’ai aussi une amie qui était déjà là, Tess Laplacette. Après, il y a eu Mathilde Bourdieu et Naomi Bamenga qui ont signé et qui sont des amies aussi. Moi, j'ai fait ce choix-là pour passer un cap dans ma carrière, et pour l'instant, ça se passe bien. Et il y avait aussi Stéfano (directeur de la section féminine, ndlr) qui m'a bien accueillie.
Le sélectionneur de l'équipe de France encourage les joueuses à aller à l'étranger. Vous avez pu être tentée ?
Forcément, quand on est une joueuse professionnelle, on regarde ce qui se passe ailleurs. Après, j'ai décidé de signer à l'Olympique de Marseille. J'ai eu des discussions aussi avec Laurent Bonadei par rapport à mon choix et au mercato. Il m’a aidée aussi à faire ce choix, dans une discussion qui s'est très bien passée.
C'est un nouveau cap dans votre carrière. Avant, vous jouiez en Ligue des Champions au Paris FC, et maintenant vous êtes dans un club où l'objectif est le maintien. Quelle était votre motivation en choisissant l'OM ?
Ma motivation, c'est déjà d'assurer le maintien de l'équipe en Arkema Première Ligue, parce qu'on vient de monter. C'est aussi d'amener mon expérience. J'ai beau avoir 24 ans, j'ai quand même pas mal de matchs dans ce championnat ; j'ai commencé tôt. J'ai eu de l'expérience très haut niveau avec les sélections en équipe de France et avec la Ligue des Champions au Paris FC, forcément, ça m'a fait mûrir. Je suis venue à l'OM pour avoir ce temps de jeu et montrer que je suis capable, même à 24 ans, d'avoir une place de leader.
Pour l’instant c’est à la hauteur de vos espérances ?
Oui. Après ce n'est pas facile, on a fait des matchs nuls en début de saison, il y a eu ce changement de coach… On change forcément de façon de jouer, de dispositif. Mais c'est quelque chose de beau de signer à l'Olympique de Marseille. J'y crois en ce projet, mais petit à petit.
"À Marseille, les gens vivent pour l'OM, que ça soit filles ou garçons"
C'est comment la vie à Marseille ?
Déjà, il fait tout le temps beau. Le ciel est tout le temps bleu. Les gens sont toujours souriants. Même quand des fois je vais me promener, on me reconnaît, ce qui ne m'était pas encore trop arrivé. À part en Bretagne parce qu’en Bretagne le monde est petit. À Marseille, on voit que les gens vivent pour l'OM, que ce soit au Vélodrome pour les garçons ou quand on joue à Martigues, et c'est ça que j'aime dans ce club.
Et quand on regarde votre compte Instagram on a l’impression que vous avez pris vos marques ici…
Oui, c'est vrai que je l’alimente un peu plus que quand j'étais à Paris, mais je suis quand même beaucoup plus heureuse ici. Et même avec Corinne, la coach, ça se passe bien. C'est un tout avec la vie à côté. Je suis contente.
Niveau foot, ça se passe plutôt bien. Vous êtes sur un doublé face à Lens avec un très beau but. Comment vous jugez votre début de saison ?
C'est sûr que je passe d'un club de Ligue des Champions à un club qui veut se maintenir. Je suis là pour amener de l'expérience et de la rigueur, parce que je sais ce que c'est le très haut niveau. Je me sens bien, même s'il y a eu des matchs où c'était moins bien et j'ai eu des coups de mou, mais ça fait partie du football. On n'est jamais tout le temps à 100%. Là, je reviens de mieux en mieux, et le doublé m'a fait du bien, surtout pour l'équipe, car on n'avait pas encore gagné à Martigues. En plus de marquer ce beau but, ramener les trois points, ça fait du bien à l’équipe.
Qu’est-ce que la nouvelle coach, Corinne Diacre, a changé depuis un mois et demi ?
Déjà, elle a mis sa patte. Elle a une façon de voir le foot. Ça se passe bien. Elle a du charisme quand elle parle c'est Corinne Diacre, on l'écoute. Elle a connu le très haut niveau, elle sait de quoi elle parle. J'ai une bonne relation avec elle, on communique beaucoup. C’est ce qu’il me fallait. Elle me dit quand ça va et quand ça ne va pas, et c'est ce qu'il me fallait pour avancer.
Votre super lob contre Lens est un geste qu'on tente quand on est en confiance. Vous vous sentez à l’aise dans cette équipe ?
Oui je me sens épanouie. Après c'est sûr que quand on arrive dans un club, il faut s'adapter aussi à ses coéquipières. Ce n'est pas parce qu'on arrive et qu'on a de l'expérience que c’est à elles de s’adapter à nous. C'est aussi ça ma vision du foot, je dois aussi m'adapter aux autres. Je commence à mieux connaître aussi mes coéquipières et je me sens de plus en plus en confiance. Il y a aussi des joueuses comme Mathilde et d’autres que je connaissais déjà parce que j'ai joué avec elles en sélection ou en club… Mais c'est sûr que j'ai tenté ce lob. J'avais aussi regardé où était placée la gardienne quand j'ai récupéré le ballon. Après avoir marqué mon premier but, je me suis dit pourquoi pas un deuxième et c’est passé donc je suis contente.
Il y a beaucoup d'attentes autour du projet féminin de Marseille, notamment avec le recrutement ambitieux cet été. Est-ce que vous le ressentez ?
Oui, je le ressens. Je peux comparer avec le Paris FC ou Guingamp. Je trouve qu'à l'OM, ce sont vraiment des supporters, que ce soit féminin ou masculin. La direction met tout en place pour que ça fonctionne. On a créé le logo "Les Marseillaises," on peut acheter nos maillots aux boutiques avec nos flocages. Les gens demandent ça aussi, donc c’est bien. À nous de performer, car derrière, il faut des résultats. Je vois qu'ils font beaucoup de choses pour que le foot féminin à Marseille progresse, et je suis contente de ça.
Est-ce que ça met une pression en plus ?
Forcément, ça met de la pression parce que ce sont des devoirs, mais pour moi, c'est de la bonne pression. Ça veut dire qu'on est attendues, et il faut la prendre positivement.
"C'est un rêve de jouer au Vélodrome"
À Martigues, il y avait pas mal de public contre Lens malgré le froid. C'est comment de jouer là-bas et pas à Marseille même ?
Il faisait très très froid ! Il faisait un ressenti de -11, même en Bretagne je n’ai jamais connu ça. On dit souvent qu’en Bretagne il fait froid mais je n’avais jamais connu ça même à Paris. J’ai vu les petites avec leurs plaids dans les tribunes. C'est là qu'on voit que même les parents amènent leurs enfants. C'est beau, et on ne peut que mouiller le maillot pour ces personnes-là. Tout le monde nous regarde dans le club. Il y a beaucoup de choses qui se passent et c’est agréable à vivre.
Vous les joueuses vous aimeriez jouer à Marseille, dans un stade de la ville, sans avoir le déplacement à faire le week-end ?
Forcément. Après, je remercie Martigues, parce que c'est gentil de nous avoir accueillies et ils font bien les choses. C'est important d'avoir une bonne relation avec les villes d'à côté parce que ça ramène du monde aussi. Après, c'est sûr que l'on aimerait aussi jouer au Vélodrome ; normalement, il y aura un match cette saison, lequel on ne sait pas encore. Quand on joue à l’OM, on veut jouer à Marseille. Mais je ne trouve pas ça négatif de jouer à Martigues non plus, car ça permet de s’ouvrir à un autre public.
Avez-vous un regret que le Classico ne se joue pas au Vélodrome ?
Un regret ? Non, je n'irai pas jusque-là. Même à Martigues, on se sent à la maison. Tout a été mis en place pour qu'on s'y sente bien. Ça reste un grand match, mais ça sera quand même incroyable que ça soit à Martigues ou au Vélodrome.
Ça reste un rêve de jouer au Vélodrome ?
Oui, c'est sûr que c'est un rêve. On ne sait pas encore quel match on jouera là-bas mais j‘espère que je vais jouer ce match-là. Pour moi, c'est le meilleur public du monde, donc forcément, j'ai envie de jouer dans ce stade.
Quand vous avez commencé la saison, vous n'avez pas forcément enchaîné les bons résultats. Est-ce que vous avez pu douter dans le groupe ?
Non, on n'a pas douté. On savait que ça n'allait pas être facile. On a quand même joué Lyon au premier match, où on a fait une belle performance. Les deux autres matchs, contre Le Havre et Fleury, on ne s'est pas rendu la tâche facile. Mais c'était aussi le temps pour certaines qui n'avaient jamais connu l'Arkema Première Ligue de se mettre dedans. Pour moi, ce ne sont pas des doutes, car c'est un projet qui va se construire petit à petit. On aimerait voir l’Olympique de Marseille plus haut au classement, parce que ce n’est pas un club qui doit être en bas de tableau. Mais il ne faut pas oublier qu'on est une équipe qui veut se maintenir. On a toujours été ensemble, on n’a jamais douté malgré la zone rouge. Là, on est bien placées, et on a gagné contre Lens, qui était un match important pour le maintien. À nous d’être performantes jusqu’à la trêve et on verra…
"Ce serait incroyable de battre le PSG"
Vous êtes sur une bonne dynamique, avec la victoire en Coupe contre Toulouse (leader de seconde ligue) et celle contre Lens. C'est une très bonne dynamique avant d'affronter le PSG…
Oui, on est sur une bonne lancée, donc on est en confiance. Le groupe progresse de jour en jour, et c'est plaisant. On va tout donner contre le PSG. On a bien travaillé pendant la trêve, avec le sourire. Certaines sont parties en sélection. On a eu du repos aussi, et maintenant, on entame la semaine pour être prêtes vendredi.
Avec le Paris FC, vous avez souvent fait douter le PSG. C'est quoi la clé pour tenir tête à cette équipe ?
C'est d'abord bien défendre, d'être compact. Ça reste une équipe avec de grandes joueuses comme Sakina Karchaoui. Pour moi, si on est collectivement ensemble, on peut faire un bon match. On a réussi à faire de belles performances contre elles, notamment en Coupe de France où on a gagné en finale. Après, chaque saison, c'est une nouvelle équipe, notamment cette année avec un nouveau coach. Ça ne sera pas le même PSG que j'ai joué les années d'avant, mais si déjà on défend bien, je pense que ça peut bien se passer.
Vous êtes une des leaders du groupe cette saison. Est-ce que vous prenez la parole dans le vestiaire pour donner des conseils sur les adversaires, que vous connaissez plutôt bien ?
Oui, c'est sûr. Je connais la D1, même si les équipes changent, il y a des noyaux qui restent. Je suis quelqu'un qui amène la joie de vivre. J'ai un rôle de leader, mais qui reste propre à ma personne. J'aime bien sourire, mais j'aime bien aussi que sur le terrain, ça soit sérieux, et que je voie de la progression de semaine après semaine, et je le vois. Il y a des joueuses qui n'ont pas forcément l'expérience, et c'est ça que j'aime : je peux leur montrer que tout est possible et qu’elles peuvent amener leur pièce au puzzle. J'aime bien ce rôle pour le moment.
L'OM a combien de chances sur 10 de battre le PSG ?
(Rires) C'est une question... J'utilise mon joker. Je ne vais pas tout dire.
Quand vous voyez le PSG cette saison, en D1 ça va, mais en Ligue des Champions, c'est un peu plus. Vous vous dites que vous avez vos chances ?
Oui, c'est une équipe qui a quand même de l'expérience. Ils sont aussi sur un nouveau projet, à faire jouer les jeunes du centre de formation, à les faire monter en équipe première. Je trouve ça aussi intéressant pour l'évolution du foot français. C'est vrai qu'elles ont des défaites en Ligue des champions, mais elles ont quand même joué aussi des grosses équipes. Pour moi, au classement, elles sont deuxièmes, donc ça reste quand même le PSG des années d’avant. Il ne faut absolument pas le négliger.
Si vous les faites tomber pour le premier Classico de retour en D1, ça serait comment ?
Ce serait incroyable, c'est sûr. À nous d'être ensemble et de performer vendredi pour ça.
"Je travaille pour retrouver l'équipe de France"
Vous sortez d'un doublé, vous vous sentez très bien à l’OM, vous avez passé un cap. Vous avez bon espoir de retrouver les Bleues ?
Ça reste dans un coin de ma tête. Depuis que j'ai 16 ans, je suis en équipe de France, j'ai fait toutes les sélections jeunes et j'ai atteint les A la saison dernière, forcément, j'ai envie d'y retourner. Il y a de la concurrence. Pour être internationale, il faut être régulière. Je travaille pour ça. J’ai envie d’y retourner mais c'est le choix du coach, et à moi de continuer à travailler et de performer pour que je puisse un jour y retourner.
Vous regardez les matchs des Bleues quand même ?
Oui quand même ! Il y a mes copines qui y jouent. Je suis très contente qu'elles aient gagné contre la Suède. On voit à travers la télé qu'il y a un bon groupe. Je suis contente pour ce groupe-là parce qu’on n’a pas tout le temps les résultats qu’on veut mais l’équipe de France, on se donne les moyens pour avoir ce qu'on aimerait avoir. Je ne doute pas sur le fait qu'on ira gagner quelque chose ou en tout cas, qu'on ira loin dans une compétition.
Est-ce que le fait d'avoir Corinne Diacre (ancienne sélectionneuse) vous aide à faire ce qu’il faut pour être appelée ?
Après, chaque sélectionneur est différent, mais Corinne, ça reste quand même la coach de l'OM. On en a parlé un petit peu de l'équipe de France dans notre entretien, comme j’en parle avec tous les coachs que j'ai eus. Quand tu as des ambitions, tu parles de ça avec ta coach. Moi, le plus important, c'est de performer en club. Si on veut être sélectionnée il faut perfomer en club. On a plus eu cette discussion sur ce que je peux apporter de plus à l'équipe de l'OM. Il faut que je progresse encore et je continue à travailler pour être rappelée.
Vos parents et votre frère, qui est supporter de l'OM, vont-ils venir à ce Classico vendredi ?
Ils devaient venir, mais ils ne peuvent pas. Mais mon frère est venu deux ou trois fois, et mes parents sont venus aussi trois fois. J'ai une famille qui est très présente, et c'est important pour moi. Je ne suis pas rentrée en Bretagne depuis juin, ça me manque, mais j'aurai le temps de rentrer pour Noël. Ma famille est très contente que je sois à Marseille, et ils sont contents de venir prendre le soleil.
