L'homme d'affaires finlandais a récemment rejoint la course au rachat de Manchester United. Zilliacus, 69 ans, qui a fondé la société d'investissement Mobile FutureWorks, est le troisième acheteur potentiel à avoir fait part de son intérêt pour le club. Le banquier qatari Sheikh Al Thani et le milliardaire britannique Jim Ratcliffe ont également jeté leur dévolu sur le club.
Le fonds spéculatif américain Elliott Investment Management, qui a vendu l'AC Milan pour 1,3 milliard de dollars l'année dernière, aurait fait une offre pour une participation minoritaire dans le club.
Aucun chiffre n'a été révélé par le Raine Group, qui gère les offres au nom des Glazers, mais une ou plusieurs des offres initiales seraient de l'ordre de 5 milliards d'euros.
Zilliacus, que l'on dit supporter de United, est favorable à un modèle dans lequel son consortium achèterait le club et vendrait ensuite des actions aux supporters du monde entier.
"Le club (United) existait bien avant la naissance de tous ces gens qui font des offres et il existera bien après la mort de tous ces gens qui font ces mêmes offres", a-t-il déclaré au journal I. "L'épine dorsale de cette institution est le club.
"L'épine dorsale de cette institution, ce sont les fans et, à cet égard, il est extrêmement important que les fans soient au centre des décisions.
Les fans de United ont passé des années à se plaindre des Glazers, allant même jusqu'à pénétrer dans Old Trafford pour forcer le report d'un match contre Liverpool en 2021 afin de protester contre le règne impopulaire des Américains.
Zilliacus a déclaré que si son offre était retenue, les fans auraient leur mot à dire sur des questions importantes telles que le réaménagement potentiel d'Old Trafford et la construction de l'équipe.
Bien qu'il soit arrivé tardivement dans la bataille du rachat, Zilliacus est convaincu que son groupe d'investissement doit être considéré comme un concurrent sérieux.
"J'ai fait des affaires toute ma vie. J'ai créé des entreprises, j'en ai acheté, j'en ai vendu, j'ai donc un réseau mondial et je l'ai fait à l'échelle mondiale - d'abord avec la plus grande société de téléphonie du monde, Nokia, puis avec mon propre groupe", a-t-il déclaré.
"Je dispose d'un réseau mondial de personnes qui souhaitent participer à des projets intéressants, et celui-ci en est certainement un.