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Pep Guardiola peste contre le calendrier chargé avant le choc contre le Real

Pep Guardiola enrage sur un calendrier trop dense.
Pep Guardiola enrage sur un calendrier trop dense.Conor Molloy / ProSportsImages / DPPI via AFP / Profimedia
La Premier League programme "toujours les calendriers les plus difficiles" pour les équipes disputant la Ligue des champions, a râlé vendredi Pep Guardiola, l'entraîneur de Manchester City, qui recevra Newcastle entre ses deux matches de barrage contre le Real Madrid.

"Normalement, en Premier League, ils mettent toujours les calendriers les plus difficiles pour les équipes en Europe", a déploré Pep Guardiola, lors d'une conférence de presse.

"Ils programment les matches les plus difficiles parce qu'il est difficile de jouer contre le Real Madrid ou le Bayern Munich, mais le problème, c'est que, au milieu, il y a Newcastle", a ajouté le coach des Citizens, remontés à la 4e place en championnat après un énorme trou d'air.

Manchester City recevra le Real Madrid lors du match aller le 11 ou 12 février avant de se rendre à Madrid pour le match retour une semaine plus tard.

Cette double confrontation tombe au milieu d'un menu très copieux en championnat puisque les champions d'Angleterre se déplacent à Londres pour affronter Arsenal (2e) dimanche, avant de recevoir Newcastle (5e) puis Liverpool (1er) avant et après le match retour à Santiago Bernabeu.

A ce programme s'ajoute également une rencontre de Coupe d'Angleterre, contre Leyton Orient (3e div.), juste avant le match aller.

Interrogé sur le fait que les champions de Premier League mériteraient davantage de soutien de la part des autorités nationales concernant le calendrier, Guardiola a répondu, agacé : "Vous me posez cette question stupide après toutes ces années ? Allez, ne me demandez pas de dire quelque chose d'impoli."

"Cela a toujours été comme ça pendant de nombreuses années. Je me souviens qu'Alex Ferguson, José Mourinho et Arsène Wenger se sont plaints de la même manière", a-t-il poursuivi, râlant contre le pouvoir des "diffuseurs", qui ne lui "demandent pas ce qu’il y a de mieux à jouer".