"Aston Villa est un candidat à la qualification pour la Ligue des champions. Et quand vous voyez le match qu'ils ont joué contre Luis Enrique... J'ai été vraiment, vraiment impressionné !", s'est émerveillé Pep Guardiola en conférence de presse ce lundi. Face à l'équipe d'Unai Emery, les Mancuniens devront ainsi se mobiliser activement pour venir à bout d'hommes formés à la plus grande compétition européenne.
Malheur au vaincu
Respectivement 5e et 7e, les deux équipes ne sont séparées que par un seul point. En compétition pour un siège en Ligue des champions, la formation sortant victorieuse de ce choc de haut de tableau se verra en bonne position pour parvenir à son but. A tel point que le coach espagnol a souligné l'enjeu en parlant de "finale".
"C'est une finale et nous avons besoin de notre public car je pense qu'il veut à nouveau qu'on joue la C1 la saison prochaine", a-t-il souligné. Fier d'un regain de forme depuis deux matchs (5-2 contre Crystal Palace, 2-0 contre Everton), le club mancunien a ses chances de l'emporter. Mais pour cela, les joueurs auront besoin de mettre toute leur énergie dans la partie.
En face, les Villans débarquent à l'Etihad Stadium avec une série d'invincibilité commencée le 8 mars dernier. Lancés grâce à un Ollie Watkins imparable et un Youri Tielemans en maestro au milieu de terrain, ils espèrent reprendre les trois précieux points. L'ajout de l'énergie de Marcus Rashford et les solutions trouvées par Marco Asensio pourraient aussi leur permettre de s'affirmer en force du top 5.
Et Guardiola n'est pas étranger à cette réussite. "Ils peuvent jouer en bloc bas lorsqu'ils jouent à l'extérieur, et lorsqu'ils décident d'utiliser leurs armes, leur vitesse, leurs coups de pied arrêtés, ils sont incroyablement bien organisés".
Le match de la rédemption ?
Cette saison, City a été loin de son objectif principal. Souvent en dessous du niveau présenté lors des saisons précédentes, il n'a pas vraiment pu compter sur Erling Haaland (21 buts en 28 matchs de Premier League), ni sur Phil Foden (7 buts en 25 matchs). Et même si de nouvelles forces vives ont émergées avec Omar Marmoush (6 buts en 11 matchs), l'effort global n'a pas été au rendez-vous.
A ce stade de l'exercice 2024-25, l'équipe mancunienne n'est plus engagée dans aucune autre compétition que la Premier League, et a par conséquent, besoin d'une "rédemption". Un match clef et salvateur pour ne pas signer un nouvel échec. En s'appropriant donc un succès cette semaine, il pourrait faire un grand pas vers la qualification en Ligue des champions et se satisfaire de ce défi.
De son côté, récemment défait par le Paris Saint-Germain en 1/4 de finale de C1 (5-4 score cumulé), Aston Villa veut se rattraper. Cela passe par une première étape à Manchester, avant de finir une saison solide.
Unai Emery a d'ailleurs affirmé qu'ils ne "peuvent pas s'arrêter. Nous sommes à un moment clé de la saison. Nous sommes prêts. Tous les joueurs et tous les employés d'Aston Villa sont très concentrés sur le moment que nous vivons".