Sous pression après la victoire de Manchester City sur la pelouse de Nottingham Forest (1-2), Arsenal n’avait pas le droit à l’erreur. Relégués à la deuxième place de Premier League avant le coup d’envoi, les Gunners se devaient de répondre immédiatement pour ne pas laisser filer leur principal concurrent dans la course au titre.
Dès les premières minutes, Arsenal impose un rythme élevé et se montre dangereux. Gyökeres tente sa chance à l’intérieur de la surface (2e), avant que Bukayo Saka ne teste le portier adverse puis n’envoie une frappe dans les nuages quelques minutes plus tard (4e, 13e). Une domination imposée sans merci, qui finit par être logiquement récompensée.
En effet, à la 14e minute, Martin Ødegaard ouvre le score : servi par l'ailier droit anglais, le Norvégien ajuste une frappe du pied gauche à ras de terre à l’entrée de la surface. Un but symbolique, puisqu’il s’agit de son premier de la saison en Premier League, venant concrétiser le très gros premier quart d’heure des hommes de Mikel Arteta.
Maîtres du tempo, les Gunners ne desserrent pas l’étau et multiplient les situations tout au long de la première période. Juste avant la pause, Zubimendi passe tout proche du break, sa talonnade devant être écarté par Verbruggen (44e), preuve supplémentaire de la domination londonienne avant le retour aux vestiaires.
C’est finalement en début de seconde période qu’Arsenal parvient à faire le break. Sur un corner parfaitement enroulé par Declan Rice, Rutter tente de repousser le danger de la tête, mais dévie malencontreusement le ballon dans ses propres filets (52e).
Brighton ne tarde toutefois pas à se relancer. Juste après l’heure de jeu, en deux temps, Ayari trouve le poteau gauche de Raya, avant que le ballon ne revienne dans les pieds de Diego Gómez. Le Paraguayen conclut instantanément du pied droit pour ramener les Seagulls à un but (64e).
Galvanisés par cette réduction de l’écart, Brighton pousse et met Arsenal sous pression. David Raya se montre alors décisif, réalisant un arrêt exceptionnel sur une frappe du pied gauche de Minteh dans la surface (77e). Un geste déterminant, qui vaut autant qu’un but et permet aux Gunners de conserver leur avantage… et la tête du championnat.
Solides dans la gestion des temps faibles, les hommes de Mikel Arteta parviennent finalement à contenir le sursaut adverse pour préserver l’essentiel. Malgré la pression exercée par Brighton en fin de rencontre, Arsenal ne rompt pas et s’impose au terme d’un match maîtrisé dans l’ensemble. Une victoire précieuse, qui permet aux Gunners de reprendre la tête de la Premier League.
Liverpool frappe deux fois en une minute
À Anfield, Liverpool a longtemps buté sur le bloc de Wolverhampton, avant de faire la différence juste avant la pause. En effet, il a fallu attendre la 41e minute pour voir les Reds ouvrir le score. Après avoir provoqué et débordé côté droit dans la surface, Jeremie Frimpong remise en retrait pour son compatriote Ryan Gravenberch, qui conclut d’une frappe enroulée du pied droit.
Un but libérateur, presque immédiat dans ses conséquences. Sur une perte de balle de Wolverhampton à l’engagement, Hugo Ekitike lance Florian Wirtz dans la profondeur. L’Allemand ne tremble pas et double la mise du bout du pied droit une minute plus tard (42e).
Mais les Wolves refusent d’abdiquer. Dès le retour des vestiaires, ces derniers ravivent le suspense sur corner. Le centre est mal négocié par la défense de Liverpool, la tête d’Arokodare est repoussée par Alisson et Santiago Bueno a bien suivi pour réduire l’écart à bout portant (51e).
Liverpool parvient à gérer son avance pour préserver l’essentiel. Sans briller après la pause, les Reds s'imposent à Anfield, empochant trois points précieux, construits sur un éclair de réalisme juste avant la mi-temps. Un succès pragmatique qui leur permet d'être provisoirement 4es de Premier League.