Ce résultat fait les affaires de Liverpool, le champion d'Angleterre et actuel leader qui compte déjà cinq points de plus qu'Arsenal (2ᵉ, 10 pts) et huit de plus que Manchester City (9ᵉ, 7 pts).
L'ailier brésilien, entré un quart d'heure plus tôt, a sorti les siens de l'ornière, cinq jours après un but et une passe décisive en sortie de banc contre l'Athletic Bilbao (2-0) en Ligue des champions. Il a exploité une belle passe en cloche d'Eberechi Eze, un autre entrant, et profité d'un placement trop avancé de Gianluigi Donnarumma, pourtant impeccable jusque-là.
L'ancien gardien du PSG s'était montré autoritaire, aux poings ou à la main, de part et d'autre de la mi-temps, face à une équipe d'Arsenal qui a confisqué le cuir.
Arteta "fier" et "déçu"
Le dénouement récompense les efforts des Gunners en même temps qu'il punit les manœuvres dilatoires de Manchester City, plus habile pour ralentir le jeu à chaque touche ou six-mètres, que pour créer du jeu.
Grâce à ses "finishers", comme Mikel Arteta appelle ses remplaçants, Arsenal a évité une deuxième défaite cette saison, trois semaines après celle subie à Liverpool (1-0).
"Je suis extrêmement fier des joueurs et de l'équipe mais vraiment déçu par le résultat", a résumé l'entraîneur en conférence de presse.
Pour Manchester City, la possession du ballon s'est limitée à 32,8%. Selon le statisticien Opta, c'est le plus faible taux jamais enregistré par une équipe entraînée par Pep Guardiola dans un match de championnat.
"Je tire mon chapeau à Arsenal", cela montre que c'était la "meilleure" équipe dimanche, a reconnu l'Espagnol, beau perdant : "parfois cela arrive, il faut défendre parce que l'adversaire est meilleur".
