Athletic Bilbao 2-0 Rangers
Peut-être le grand favori de la compétition, l'Athletic voulait finir le travail, mais le match du soir avait tout du piège. La défense écossaise était néanmoins rapidement mise à contribution par Nico Williams, mais l'objectif était clair : bétonner le plus possible. Objectif atteint jusqu'à la pause, quand Maroan Sannadi était fauché dans la surface, permettant à Oihan Sancet de faire trembler les filets.
L'Athletic semblait alors clairement avoir fait le plus dur. Mais les Rangers, contraints d'attaquer, manquaient l'égalisation sur une situation chaude et un sauvetage incroyable de Yeray Alvarez. C'est finalement Nico Williams qui allait tuer le suspense à 10 minutes de la fin. Comme prévu, comme attendu, l'Athletic poursuit sa route.
Eintracht Francfort 0-1 Tottenham
Sous le déluge, Tottenham jouait sa saison. Mais Francfort perdait rapidement sur blessure Mario Götze, ce qui promettait de rééquilibrer les débats. Les conditions météo rendaient compliquées le développement d'un jeu attrayant, et on s'attendait à ce que la partie puisse basculer sur coup de pied arrêté, ce qui allait être le cas juste avant la pause sur un pénalty concédé par les Allemands après une sortie kamikaze de Kaua Santos, et transformé par Dominic Solanke (43ème).
Tottenham pouvait-il tenir 45 minutes avec cet avantage ? La réponse est oui, car si les Eagles ont globalement dominé la rencontre, avec quelques grosses occasions pour Rasmus Kristensen ou Fares Chaibi, mais le réalisme fuyait les Allemands. Sans faire grand chose, les Spurs ont saisi l'occasion, gagné leur place en demie, et sauvé la tête d'Ange Postecoglou. Pour le moment...
Lazio 3-1 (3 TAB à 2) Bødø/Glimt
Malgré un statut de n°1 de la phase régulière, la Lazio avait chuté de deux buts en Norvège, et avait donc la pression ce soir. D'où une forte pression d'entrée sur la cage de Bødø/Glimt, dont la défense allait tenir 20 minutes, avant un dégagement caviardé, et une offrande de Gustav Isaksen pour Taty Castellanos, qui faisait la moitié du travail. Mais à la pause, la formation norvégienne était toujours qualifiée malgré les incessants coups de boutoir italiens.
Et ils ne diminuaient pas au retour des vestiaires, mais ce deuxième but se faisait attendre. Les occasions pleuvaient, mais Nikita Haikin sortait des parades toujours plus importantes, jusqu'aux arrêts de jeu, quand la défense se relâchait et laissait Tijjani Noslin égaliser sous les hourras du Stadio Olimpico.
Bødø/Glimt devait craquer et aller craquer quand Boulaye Dia, parfaitement servi par Matteo Guendouzi, signait le but du KO. Du moins le croyait-on, car les Norvégiens allaient revenir à la surprise générale, Andreas Helmersen ramenant le score à l'équilibre. Tirs au but, une séance qui sera totalement caviardée par la Lazio, qui ne rentrera que deux essais sur cinq. Pour la première fois de son histoire, Bødø/Glimt rejoint le dernier carré d'une compétition européenne !