"Quand je suis arrivé (lundi au centre d'entraînement à Tubize, NDLR), c'était bien de pouvoir parler devant les joueurs pour que tout soit clair, car beaucoup de choses fausses ont été dites. Qu'on n'en parle plus à partir de maintenant. Je suis soulagé", a dit d'emblée le gardien belge avant le match jeudi face à l'Ukraine en Ligue des nations.
"J'ai fait des erreurs. Sans doute que mentalement, j'étais dans une période difficile. J'avais eu une grosse et longue saison (en 2023, NDLR), avec des blessures. J'ai senti qu'il y avait des problèmes avec le coach", a-t-il expliqué. À l'époque, Courtois s'était vexé de ne pas avoir été désigné capitaine lors d'un match face à l'Autriche, son 100ᵉ sous le maillot des Diables.
"Je n'ai pas senti de respect. Le coach n'est jamais venu me voir. Je n'avais jamais vu ça en seize ans. J'ai explosé à ce moment-là parce que je ne comprenais pas. Et comme je suis un gagnant, avec un caractère pas facile...", a poursuivi le gardien du Real Madrid, considéré comme l'un des meilleurs gardiens du monde.
Également présent en conférence de presse, le milieu de terrain Youri Tielemans a salué l'initiative de Courtois : "c'est bien de mettre les choses à plat. Cette histoire qui a fait le tour du monde, a fait mal au groupe. C'est donc bien de mettre les choses à plat", a indiqué le joueur d'Aston Villa.
Courtois a également vanté l'arrivée de Rudi Garcia au poste de sélectionneur, évoquant "une bonne discussion" et "un sentiment positif" à propos de l'entraîneur français qui s'est engagé en janvier dernier avec pour mission première de maintenir la Belgique dans le groupe A de la Ligue des nations et de qualifier les Diables rouges pour le Mondial 2026.
La Belgique affronte jeudi à Murcie en Espagne, en terrain neutre, l'Ukraine dans le cadre d'un match aller des barrages de la Ligue des nations.