Son évolution : "C'est vrai que c'est un poste auquel il m'a été difficile de m'adapter. Je savais que ça prendrait du temps parce que ça n'a rien à voir avec le poste de défenseur central, ça demande des qualités différentes. C'est le résultat de beaucoup de travail, je me sens plus à l'aise et je prends du plaisir. Je dois encore m'améliorer notamment offensivement. Je me considère comme un défenseur qui peut jouer central comme latéral droit."
Dembélé : "C'est une question de système et de confiance. Ça sera au sélectionneur de vous répondre sur son positionnement. Très content de sa réussite, qu'il se plaît dans ce rôle de 9 qui se balade un peu partout."
Les banderoles : "Premièrement, je suis peiné pour Adrien parce que c’est injuste et inacceptable. Il y a des limites et les limites ont été clairement franchies parce qu’on s’attaque à la personne, à sa famille. Ce n’est pas acceptable. Ce genre de comportement, de banderoles ou de chants n’ont pas leur place dans le stade. J’en ai peu parlé avec Adrien parce que je me doute que ce n’est pas un moment facile et je ne voulais pas être une énième personne à lui poser la question."
La course au Ballon d'Or : "Honnêtement, c'est une position difficile entre les joueurs du Barça et ceux de l’équipe de France. C’est difficile de donner un favori parce qu’ils font tous une bonne saison. Ils sont tous différents et impressionnant à leur manière. Je joue à Barcelone donc ça serait une bonne chose, ça voudrait dire qu’on est allé loin dans les compétitions, si un joueur de Barcelone venait à le gagner."
Lamine Yamal : "On s’entend bien sur le terrain et en dehors. Les gens oublient parfois qu’il n’a que 17 ans. Cela reste un adolescent qui adore rigoler et chambrer. Sur le terrain c’est venu progressivement, mais c’est facile de jouer avec lui, il rend meilleur les gens avec lesquels il évolue. On discute beaucoup pour voir comment je peux lui ouvrir des espaces. On a une belle complémentarité et j’essaye de beaucoup communiquer avec lui sur le travail défensif."
La Ligue des nations : "L’envie est toujours là, quand on vient représenter l’équipe de France, on a le devoir de se donner au maximum et de performer. On est tous des compétiteurs. On a forcément pour but de bien figurer et de la gagner."
Doué : "Il a des caractéristiques techniques très au-dessus de la moyenne. On sent qu’il prend de plus en plus confiance, il fait de bons matchs avec le PSG. On est ravis de le voir ici."
Son leadership : "Je suis plus un leader par l’exemple plus que par la parole. Je ne parle pas trop dans le vestiaire même si je n’hésite pas à le dire quand quelque chose ne va pas. Ça se fait naturellement. Dans ce groupe, mon rôle ne change pas forcément."
Maignan : "Je n’ai pas forcément parlé avec lui. Je sais à quel point il est perfectionniste. Quand il fait un bon ou un mauvais match, c’est le premier à savoir. Je n’ai pas de doute sur le fait que des jours meilleurs sont à venir. On ne peut pas faire une saison au top niveau tout le temps."
Sa communication : "Ma relation avec les médias est plutôt bonne. Je vois ça comme un échange, c’est aussi à nous de voir quelle image on veut véhiculer. Je vois les médias comme un support à ça et cela fait aussi partie des obligations de notre métier. Je n’ai aucun problème avec les médias en majorité."