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Kylian Mbappé : "Si on a un Ousmane aussi important qu'au PSG, on va gagner des matchs"

Kylian Mbappé en conférence de presse ce mercredi.
Kylian Mbappé en conférence de presse ce mercredi.FRANCK FIFE/AFP
Ce mercredi soir, Kylian Mbappé a répondu aux questions des journalistes avant le match aller du 1/4 de finale de Ligue des nations opposant la France à la Croatie.

Ses stats habituelles : "Oui, ça va être important de revenir, de gagner des matchs et marquer. C'est un match important demain. L'objectif, c'est d'aider l'équipe. Je veux gagner cette confrontation et aller en top 4".

Le besoin de partager des moments/des échanges ? : "Non. C'était très joyeux de retrouver le groupe, la sélection, le château. La plupart des coéquipiers qui sont là, je les côtoie souvent. On est parti ensemble en vacances. Le contexte de l'équipe de France était important à retrouver. En interne, on a toujours été très clair."

Pas de projection au-delà de 2026 : "Oui, c'est volontaire. Mes pensées vont vers la Coupe du monde 2026. Une compétition de cette ampleur nécessite qu'on la prépare correctement et qu'on soit dans cet état d'esprit, concentrés".

Forme physique et confiance : "Je me sens bien. Je me sens heureux de jouer. Je suis heureux d'être ici et de pouvoir aider l'équipe".

Ousmane Dembélé : "Quand on voit sa forme actuelle... Il est une arme importante pour nous. On va essayer de le mettre dans les meilleures conditions. Si on a un Ousmane aussi important qu'au PSG ici, c'est sûr, on va gagner des matchs".

Couloir gauche : "Le fait qu'il puisse jouer dans l'axe donne plus d'options. Pour nous c'est top. On est imprévisibles. Ca va nous aider. On se connait par coeur. On veut jouer ensemble, ça va être difficile".

Wesley Fofana victime de racisme : "On tourne en rond. C'est pathétique. Il y a rien qui change. C'est dur de se dire qu'en 2025 on retourne à la case départ. Je le soutiens. Toute l'équipe le soutient. On est vraiment avec lui".

Banderoles à l'encontre d'Adrien Rabiot : "J'ai échangé avec lui. Il est touché. C'est pas évident d'être dans cette situation. Il y a pas beaucoup de gens qui savent ce que ça fait. Moi, je comprends pas. Ca va au-delà de tout ça. Je comprends pas que lorsqu'on a un souci avec un joueur, on parle de sa famille. C'est une fâcheuse manie que je ne comprends pas du tout. Je le pense. Parler de la mère, du père, du frère de quelqu'un... Je trouve ça ridicule. C'était dur. Ce ne sont pas des choses qu'au Parc. J'espère que ça va faire bouger dans tous les stades et servir d'exemple. Il y en a un peu marre. Il y a des limites à pas franchir. Pas de soucis pour de la vanne, parfois des choses un peu dures sur les joueurs, ça fait partie du métier. Mais la famille, c'est une limite à ne pas franchir".

Une chose à changer ? : "Une carrière, c'est pas linéaire. Il faut toujours te remettre au travail. Si je devais faire autrement, j'aurais mieux joué". 

Son comportement et les critiques : "Je peux comprendre. J'ai cette qualité d'être lucide sur ce que je fais. Ils étaient pas contents. J'avais des raisons, explicables ou non. J'ai aucun souci à me remettre en question. Les critiques, quand elles sont méritées et argumentées, j'ai pas de souci. Il faut avancer et pas refaire les mêmes erreurs".

Est-ce qu'il pourra gagner le Ballon d'or ? : "Je vais demander à Luka (rires). J'ai joué avec quelques Croates dans ma carrière. J'apprenais mon métier à Monaco avec eux. Puis, je joue avec un autre Croate à Madrid. Il a toujours la même énergie, envie de performer. C'est un honneur de l'avoir en coéquipier. On s'est titillé un peu concernant le match. Ronaldo et Messi, je n'essaie pas de prendre leur place".